Thierry Batoum est toujours gardé à vue dans les cellules du commissariat du 5ème arrondissement à Yaoundé. Il avait été arrêté lundi 16 novembre 2015 aux alentours de 18h, au lieu-dit «Château» à Ngoa-Ekelle, alors qu’à l’extérieur du campus, il sensibilisait les étudiants à adhérer à la marche pacifique et silencieuse qu’il organiserait à l’ADDEC le lendemain pour protester contre la vente illégale de la carte d’étudiant. Le lendemain, devant le procureur de la République, en raison de la légèreté du dossier, la cause avait été renvoyée pour complément d’enquête. Selon le quotidien Le Messager en kiosque lundi 23 novembre 2015, 4 jours plus tard, plus aucune audition n’avait été passée: «Ni le prévenu, ni les témoins n’avaient été entendus. Et pour cause, l’enquête se prévalait d’autres dossiers plus urgents à traiter, nous apprend le SG de l’Addec». Finalement, sur ordre du procureur qui avait instruit que le dossier devait être revenu au parquet au plus tard le 20 novembre 2015, Thierry Batoum y est donc conduit vendredi. Le magistrat annonce que leur procès sera ouvert mardi 24 novembre 2015 au Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé centre administratif en matinée. Thierry Batoum, qui n’a été auditionné qu’une seule fois, lundi, et ce en l’absence de son avocat (il a refusé de signer son procès-verbal), comparaîtra libre. Onana N. Aaron
Thierry Batoum est toujours gardé à vue dans les cellules du commissariat du 5ème arrondissement à Yaoundé. Il avait été arrêté lundi 16 novembre 2015 aux alentours de 18h, au lieu-dit «Château» à Ngoa-Ekelle, alors qu’à l’extérieur du campus, il sensibilisait les étudiants à adhérer à la marche pacifique et silencieuse qu’il organiserait à l’ADDEC le lendemain pour protester contre la vente illégale de la carte d’étudiant. Le lendemain, devant le procureur de la République, en raison de la légèreté du dossier, la cause avait été renvoyée pour complément d’enquête. Selon le quotidien Le Messager en kiosque lundi 23 novembre 2015, 4 jours plus tard, plus aucune audition n’avait été passée: «Ni le prévenu, ni les témoins n’avaient été entendus. Et pour cause, l’enquête se prévalait d’autres dossiers plus urgents à traiter, nous apprend le SG de l’Addec». Finalement, sur ordre du procureur qui avait instruit que le dossier devait être revenu au parquet au plus tard le 20 novembre 2015, Thierry Batoum y est donc conduit vendredi. Le magistrat annonce que leur procès sera ouvert mardi 24 novembre 2015 au Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé centre administratif en matinée. Thierry Batoum, qui n’a été auditionné qu’une seule fois, lundi, et ce en l’absence de son avocat (il a refusé de signer son procès-verbal), comparaîtra libre. Onana N. Aaron