Cameroun : Grégoire Owona subit une humiliation suite à une sortie sur la candidature de Paul Biya en 2025

Suite à une interview récente de Grégoire Owona, ministre du Travail et Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parue dans Jeune Afrique, les débats autour de la candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle en 2025 s'intensifient. Alors que la question de la succession du chef de l'État, au pouvoir depuis 1982, divise l'opinion publique, un observateur politique averti, souhaitant garder l'anonymat, a réagi de manière cinglante aux propos d'Owona.

Selon cet observateur, Grégoire Owona tenterait de détourner l'attention des véritables préoccupations des Camerounais, qui seraient nombreux à exprimer leur opposition à une nouvelle candidature du président sortant. "Paul Biya sera candidat à l'élection présidentielle, il le sait lui-même. Le RDPC n'a jamais eu de plan B, en dehors de son candidat naturel", a-t-il affirmé. Cette déclaration reflète une opinion largement partagée dans certains cercles politiques, où l'idée d'une candidature de Biya en 2025 est perçue comme inévitable, malgré les contestations.

Pour rappel, dans son interview à Jeune Afrique, Grégoire Owona n'avait pas explicitement confirmé la candidature de Paul Biya, tout en laissant entendre que le président, aujourd'hui âgé de 92 ans, restait la figure centrale de la politique du RDPC. Une position qui n'a pas manqué de susciter des interrogations quant aux intentions réelles du parti pour les élections à venir.

L'observateur anonyme souligne que cette incertitude crée une atmosphère tendue, d'autant plus que plusieurs voix, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du parti, appellent à un renouvellement de la classe politique. Pour lui, la stratégie d'Owona consiste à maintenir un flou autour de la question, afin de limiter les critiques et d'éviter une fronde interne au sein du RDPC.

"Ils savent qu'une majorité de Camerounais ne souhaite plus voir Paul Biya se présenter, mais ils évitent de l'admettre publiquement", a-t-il ajouté.