Dans un article récent de Jeune Afrique, la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, affectées par le conflit séparatiste, est au centre des préoccupations. L'article met en lumière les défis auxquels les populations locales sont confrontées pour assurer la sécurité et le déroulement des cours.
Le 19 août, Massango Metougue Narcisse, sous-préfet de l'arrondissement de Tubah, a pris l'initiative de nettoyer les environs de la mairie de Bambui, une zone souvent touchée par les affrontements entre les troupes gouvernementales et les séparatistes. Il a également encouragé les parents à envoyer leurs enfants à l'école, soulignant qu'ils ne devraient pas être impliqués dans un conflit dont ils ne comprennent pas les tenants et aboutissants.
Les populations locales se sont engagées à assurer la sécurité du personnel de la mairie, qui a été transférée à Bambili en raison des enlèvements fréquents de ses employés et des menaces de mort à l'encontre du maire, Tanjong Martin Mosongong.
Depuis le début du conflit, plus de 700 000 Camerounais des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont été contraints de fuir leurs domiciles pour s'installer dans d'autres régions du pays. L'article souligne également que plus de 200 écoles ont été incendiées entre 2018 et 2021, montrant ainsi que les établissements éducatifs et les enseignants sont au cœur du conflit entre les séparatistes et le gouvernement de Yaoundé.
L'article de Jeune Afrique offre un aperçu des défis complexes auxquels sont confrontées les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l'approche de la rentrée scolaire, mettant en évidence l'importance de l'éducation malgré les circonstances difficiles.