Cameroun : Joshua Osih révèle son amour pour les journalistes

La journée internationale de la liberté de presse a été l’occasion pour le député Joshua Osih de revenir sur les actions qu’il a entreprises pour la protection des journalistes au Cameroun. Opposé à l’emprisonnement des journalistes, le député du SDF rappelle avoir introduit une proposition de loi pour la dépénalisation des délits de presse.

« Je suis contre la pénalisation des délits de presse, et par là, j’entends le fait, pour un journaliste, de devoir aller en prison juste parce qu’il a commis un article de presse qui ne plait pas à tous. Je ne suis pas contre les amendes et les condamnations pécuniaires contre l’organe de presse. J’ai déposé, depuis 2014, une proposition de loi allant dans ce sens et je participe en tant que député au plaidoyer de « Un Monde Avenir » et de la société civile pour la dépénalisation des délits de presse.

J’ai été particulièrement diffamé par une certaine presse, mais, je n’ai jamais porté plainte pour cette même raison », a-t-il déclaré au Réseau des medias pour la promotion de la liberté d’expression.

Le Cameroun est un pays dangereux pour l’exercice du métier de journaliste selon l’ONG internationale Reporters Frontières. Cette mauvaise note du Cameroun s’est confirmée cette année encore avec l’assassinat barbare du journaliste Martinez Zogo et de l’animateur radio Jean Jacques Ola Bebe.

Toutefois, le Cameroun a la particularité d’avoir un nombre pléthorique de médias. C’est d’ailleurs l’un des arguments des autorités camerounaises qui contestent les mauvaises notes attribuées par les organisations internationales au pays de Paul Biya. Sur 180 Etats, le Cameroun occupe la 138ème place selon le dernier classement de Reporters Sans Frontières.