Le retour de Paul Biya au Cameroun après 49 jours à l’étranger continue de faire couler les salives. Le journaliste Michel Ngatchou analyse la manière dont cet évènement est commenté.
Qu’il me soit permis de déduire avec éléments factuels que les réseaux sociaux sont devenus le média de l’immédiat avec une particularité réelle, la pluralité des contenus et des traitements portés par chacun et chacune.
Dans la nasse du régime quarantenaire de Yaoundé, chaque maillon de cette formation au cœur du pouvoir administratif, sécuritaire et diplomatique s’est doté d’un labyrinthe qui consiste à effacer toute mémoire autour d’une vision commune des compatriotes au nom de la conservation du pouvoir. Pour ce faire, ils doivent manipuler les esprits faibles.
Depuis l’arrivée de President Biya après la mise en scène qui a suscité un intérêt particulier chez les camerounais et la communauté internationale par le biais de la presse internationale arguant de sa longévité et son âge avancé pour les hautes fonctions occupées , le lugubre scénario de NSIMALEN laisse croire aux apparatchiks et leurs congénères que la MANIPULATION est l’antidote du questionnement permanent sur l’avenir du Cameroun et de bilan chaotique qui explose sous nos yeux. Pour cela ils maquillent avec la mise en scène appelé RETOUR TRIOMPHAL.
La contribution des médias classiques à enrôler les cerveaux incultes des méthodes de l’ordre régnant en passant par la tentative de relance de la fibre divisionniste du tribalisme et les attaques sur ce qu’ils appellent "le petit parti politique" et son leader s’accentue gravement en tentant de faire croire qu’il se soit exprimé.
Pour eux toute opposition c’est "le petit parti politique". Ils n’évoquent pas le mise en garde de l’UDC où l’appel de Me TAMFU RICHARD du PCRN en direction de l’assemblée nationale pour la constatation de la vacance. Non! Ils prennent pour cible tout abonné qui ne chante pas leur louange en les qualifiant de membre du MRC qui a été muet comme une carpe, admiratif de la danse habituelle du régime dans ce scénario ultime de mort organisée. Non, Ils ne la chanteront pas!
Une sorte de quête de positionnement avec ces outils de manipulation et de division pour montrer sa contribution ouvertement à l’abattage du baobab qui leur fait ombrage.
Faux profils actifs, publications sans objectivité, partis politiques poids fourmis adossés au système comme APAR, relais de mensonge et manipulation des esprits faibles par voie de média classique et réseaux sociaux; l’imposition impérative du terme retour triomphal dans les esprits.
Qu’on soit clair ce soit disant "retour triomphal" aux yeux de certains n’était rien d’autre qu’un pétard mouillé, de la Poudre de perlimpinpin.
2025 ou avant, quel que soit la donne, notre INDÉPENDANCE et notre SOUVERAINETÉ seront restaurées.