Le Cameroun est au bord de l'implosion footballistique. A un mois des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre le Cap-Vert, le pays est plongé dans une crise sans précédent qui oppose la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et le ministère des Sports et de l'Education physique.
D'un côté, la FECAFOOT, dirigée par Samuel Eto'o, refuse de collaborer avec le ministère, accusant ce dernier d'ingérence dans ses affaires. De l'autre, le ministère accuse la FECAFOOT de mauvaise gestion et de manque de transparence.
Cette guerre d'influence a des conséquences désastreuses sur le football camerounais. Les joueurs et le staff technique se retrouvent pris en étau, sans matériel d'entraînement ni même de bus pour se déplacer. La première séance d'entraînement a dû être annulée, faute de ballons et de maillots.
Face à cette situation chaotique, la députée Nourane Foster a appelé au calme. "Même s'il y a n'importe quel problème, il ne faut pas confisquer le ballon ni les maillots", a-t-elle déclaré sur son compte Facebook.
A moins d'un revirement de situation miraculeux, le Cameroun risque de se présenter à son match contre le Cap-Vert dans des conditions désastreuses. La qualification pour la Coupe du Monde 2026 est désormais sérieusement compromise.
Cette crise est un immense gâchis pour le football camerounais, qui compte parmi les nations les plus talentueuses d'Afrique. Les supporters camerounais sont en colère et désemparés. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Il est temps que les deux parties mettent de côté leurs intérêts personnels et placent l'avenir du football camerounais au-dessus de tout.