• Le procès de Martin Camus Mimb s’enlise
• L’affaire est à nouveau renvoyée
• Les avocats de Camus Mimb sont accusés d’éviter les débats sur le fond
Alors que tout le monde s’attendrait à ce que Martin Camus Mimb et ses avocats s’activement pour sa libération, il est reproché à ces derniers d’user des manœuvres qui tendent en maintenir le journaliste le plus longtemps possible dans les liens de la détention. Lors de l’audience du 13 octobre 2021, le patron de RIS Radio et ses avocats étaient absents alors que le ministère public confirme avoir informé la prison de la New-Bell au préalable.
Lors de l’audience, Wilfrid Eteki et ses avocats qui étaient présents ont tout fait pour empêcher l’ouverture des débats sur le fond. Selon les avocats de Malicka, ils ont attaqué la décision avant-dire-droit rejetant les exceptions dans la régularité du mandat de détention préventive. Ils ont également fourni des documents visant à faire échec à la demande par laquelle le collectif des avocats de Malicka sollicite une jonction entre la procédure en flagrant et celle en citation directe.
Selon Me Dominique Fousse, « aussi longtemps que les problèmes de forme ne sont pas réglés, il n'est jamais possible dans un procès pénal de rentrer dans le fond. C'est le cas avec les appels supposément interjetés contre les jugements avant dire droit ».
L’affaire Camus Mimb est une fois de plus renvoyée au 10 novembre 2021. Les avocats de Malicka expliquent pourquoi il est important de joindre les deux procès afin d’assurer une bonne application des décisions de justice.
« Celle-ci est demandé par le collectif dans un souci d'éviter une contrariété de décision. Si par exemple, les prévenus sont acquittés ans la procédure en flagrantdélit, mais condamnés dans la procédure en cititation directe, cela posera un problème sérieux d'application des decisions de justice que nous anticipons », explique Me Guy Olivier Moteng.