Avec la vague de » critiques qui fleurissent comme des champignons sur les produits de consommation au Cameroun, la question a tout son sens et l’on a le droit dans un pays sérieux de trouver des solutions. Malheureusement, au Cameroun, on est déjà dans une routine où l’on attend que ça pourrisse pour trouver des solutions.
Dans cette situation scabreuse, une institution de l’Etat est interpellée au plus haut point c’est l’agence des normes et de la qualité( ANOR) qui dans ses attributions régaliennes est comme son nom l’indique chargé du contrôle et de la norme des produits de consommation au Cameroun.
Cependant, force est de constater avec beaucoup de regrets et d’amertume que cet organisme ne remplit pas entièrement son rôle sur le terrain de l’action en ce qui concerne la surveillance du marché. En effet, dans son rôle, il est question qu’elle contrôle les produits non conformes, de contrefaçon et de contrebandes impropres à la consommation.
Malheureusement et c’est un constat plutôt amer, depuis quelques années déjà, on constate la recrudescence de certains produits contrefaits sur le marché. Et pourtant, un décret avait été pour réorganiser cette institution et lui conférait désormais les prérogatives de contrôle de qualité des produits locaux et importés qui sont vendus aux consommateurs.
Or,sur le terrain c’est la grande débandade. Le gouvernement est même allé loin en mettant près de 40 officiers de police judiciaire chargés uniquement de ces contrôles sur le terrain. Depuis 2020 qu’ils ont prêtés serment, rien n’est véritablement perceptible sur le terrain, résultat des courses, de nombreux produits contrefaits font la plus et le beau temps dans nos villes, et qui vont certainement dans un futur très proche causés de vrais dégâts dans la santé des populations, si n’est pas encore le cas. Il est donc question que cet organisme prenne absolument les taureaux par les cornes pour qu’on puisse avoir des produits qui respectent certaines normes sur le marché.