Dans cette tribune explosive, le lanceur d'alerte Paul Chouta dresse un tableau alarmant de la situation politique au Cameroun. Il affirme que le président Paul Biya, âgé de 91 ans et plus ancien chef d'État en exercice dans le monde, serait désormais invalide et ne dirigerait plus réellement le pays. Selon Chouta, le pouvoir serait aux mains d'un cercle restreint comprenant la famille présidentielle et des proches collaborateurs, tandis que le pays sombre dans le chaos. Cette analyse sans concession met en lumière les enjeux d'une possible succession et les luttes de pouvoir qui se dessinent en coulisses, alors que l'état de santé du président soulève de nombreuses interrogations.
CAMEROUN : PAUL BIYA EST INVALIDE...
Paul Biya, le plus vieux président en exercice dans le monde, actuellement très souffrant et sous soins intensifs, ne dirige plus le pays. En dehors d'être physiquement amorti par le poids de l'âge (91 ans), il ne jouit plus pleinement de ses facultés intellectuelles. À côté de cela la maladie l'a rendu invalide. C'est pourquoi ces dernières années, il a fait moins d'apparitions physique et vous observez une cacophonie au sein du gouvernement avec des nominations et décisions que certains refusent de respecter. Des ministres et directeurs sont décédés et n'ont jamais été remplacés. Le pays est devenu une pétaudière. C'est une véritable cacophonie. Un capitaine sans bateau. Certains pontes du régime le savent. Paul Biya ne contrôle plus rien. Il sert juste de décor. Même la force avec laquelle il a décimé le pays pendant 42 ans il ne l'a plus. Bien qu'étant là physiquement, c'est un homme fini. Il a transmis le pouvoir a des monstres qu'il a fabriqués. Ces derniers achèvent le travail pour lequel il les a formés: démolir le pays. Ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre c'est la famille présidentielle et ces montres là. C'est Franck et Chantal Biya et leurs affidés. Parmi ces affidés, on peut citer entre autres, Mvondo Ayolo, le Contre-amiral Joseph Fouda, Ferdinand Ngoh Ngoh, Oswald Baboke (c'est lui qui gère les plateformes de Paul Biya sur les réseaux sociaux.) etc.
Tant que Biya est vivant ça les arrange. Ce sont eux qui dirigent le pays en terrorisant la population et en pillant les richesses. Ils sont formés en clan, notamment Fc Task-Force, Fc Ligne 94, Fc Dimako... Tous se regardent en chien de faïence en attendant le jour/J pour se dévoiler. Chaque clan a amassé les fortunes de guerre et se prépare pour la succession. La seule chose qui les pousse encore à dissimuler leur intention, c'est que le Chef de l'Etat, principal responsable de cette situation n'a pas encore fermé l'œil.
Pour le moment, chacun gère son secteur comme sa propriété. Ce n'est pas pour rien que Laurent Esso a dit aux magistrats de ne plus respecter les "hautes instructions". Luc Magloire Mbarga Atangana quant à lui a confié à des proches que s'il est délogé à l'issue d'un remaniement et que si c'est pas Biya lui-même qui lit ce remaniement à la Crtv, il ne bougera pas. Il s'est très bien que Biya est fini.
En attendant, la présence de Biya, bien qu'invalide les arrange. C'est pour cette raison que les Mvondo Ayolo et autres l'ont conseillé de faire le tour du monde pour montrer qu'il est encore vaillant, jeune, mignon et qu'il pouvait encore avoir, pendant 7 ans droit de vie et de mort sur 30 millions de Camerounais. Sauf que l'âge ne ment pas. Biya est rattrapé par la nature. À l'amorce de cette tournée, la maladie l'a frappé. Obliger d'annuler la suite de sa tournée de séduction prévue au sommet de la Francophonie, à l'Assemblée des Nations-Unies, à la Conférence de Hamburg, etc. Biya est perdu des radars. Le plan a échoué. Le monde entier sait désormais qu'il ne peut plus.
Tous savent qu'on gouverne à travers lui. C'est la raison pour laquelle Chantal Biya et les autres ne veulent pas qu'on sache qu'il est très malade. C'est pour cela que Mvondo Ayolo affirme qu'il est en "excellent état de santé". À 91 ans? On ne sera pas surpris qu'ils nous disent un matin que Biya peut rivaliser avec Usain Bolt au 100 m.
En attendant, nous surveillons ces tractations en cours pour instaurer la succession dynamique au Cameroun.
Paul Chouta