Polycarpe Essomba, le correspondant de RFI est au Cameroun est vivement critiqué sur les réseaux après la publication d'un post dans lequel il apporte son soutien au journaliste Bruno Bidjang incarcéré à la prison principale de Yaoundé dans l'affaire d'assassinat de son confrère Martinez Zogo.
"Tu as mon soutien jeune frère . De toute chose , dans le mal comme dans le bien , apprends toujours. Rien n'est terminé, tout commence", a-t-il publié. Pour plusieurs internautes, Essomba n'avait pas besoin d'exprimer pubiliquement son soutien à une personne impliqué dans une affaire d'assassinat de journaliste.
"Polycarpe essomba, je me souvient du jour où les journalistes étaient en grève devant le premier ministère, à l'époque Martinez Zogo était encore à magique fm; Dès que le correspondant qu'il avait mis sur le terrain pour couvrir l'événement Yannick Effa lui avait dit qu'on vous avait brutalisé, Martinez Zogo avait fait de ça une affaire personnelle, jusqu'à ce que Yannick Effa avait fait une interview avec vous en direct, mais depuis ça mort je ne crois pas t'avoir vu faire un post pour soutenir la veuve et ses enfants, pourtant il a fait toutes une émission à l'époque à magic fm pour crier sur tout les toits en disant qu'on vient de brutaliser le correspondant de RFI au cameroun qui s'appelle Polycarpe Essomba, donc son assassinat ne t'a pas aussi déranger frère, très bonne journée à toi, j'espère que tu ne vas pas prendre ça mal", commente un internaute .
La mort du journaliste Martinez Zogo continue par déchainer les passions plus d'une année après. Les personnes arrêtées dans le cadres de cette macabres affaires répondront prochainement des faits qui leur sont reprochés devant le tribunal militaire de Yaoundé. Le juge d'instruction qui travaillait sur le dossier a rendu fin février une ordonnance de renvoi maintenant dans les liens de la détention les principaux suspect.