Cameroun : Une infirmière à la retraite injustement arrêtée sans la moindre preuve de sa culpabilité

En effet, selon de sources diverses et concordantes, Mme Ngono, une matriarche, grand-mere d'un avocat, est décédée, a la fin de l'année 2024. Son corps gardé a la Morgue de l'hôpital Central de Yaoundé, a disparu à la stupéfaction générale et ce, jusqu'a ce jour. La famille par le biais de son petit-fils, a porté plainte contre la direction de l'hôpital éponyme. Un collège d'avocats s'est d'ailleurs constitué pour les besoins de la cause, mieux, la Défense des intérêts de la famille de la decujus. Ce qui va d'ailleurs de soi. Curieusement et coup de tonnerre, le 18 février 2025, sur mandat d'arrêt du procureur du tribunal de Grande Instance du Mfoundi ( centre Administratif), le magistrat Ndi Ndi, Mme Boudombo Brigitte Epouse Yakana Emmanuel, à la retraite depuis le 31 octobre 2019, va être mise aux arrêts par les éléments de la gendarmerie et jeter en cellule au Sed, sur une dénonciation de l'on ne sait qui? Au motif que c'est elle qui a enlevé le corps. Recherchée, elle sera interpellée dans son centre de sante au lieu-dit "Mimboman École" et jetée toute seule en cellule au Sed. Il est loisible de rappeler qu'avant son depart à la retraite, elle etait infirmière principale, diplômée d'Etat et n'a jamais exercé a la Morgue de l'hôpital central de Yaoundé, lors de tout son séjour là-bas. Ceci ressemble a s'y méprendre a une histoire montée de toutes pièces pour mettre a l'abri les vrais coupables en trouvant un bouc-émissaire.

Alors question: Avait-elle les clefs de la Morgue? En sus, le corps n'est pas une aiguille pour sortir de la Morgue sans des personnes etc, y compris les véhicules pour le transport du macchabée. En passant, où étaient les gardiens dès lors qu'il est de notoriété que la Morgue est dans une enceinte bien sécurisée.

Affaire a suivre...