Cameroun : après la Police, ça gronde dans l’armée, Paul Biya interpellé par un Sergent-chef

• Boris Bertolt a relayé le témoignage d’un sergent-chef

• Les militaires aussi souffrent

• Paul Biya interpellé



Ce n’est pas la sérénité actuellement pour le régime de Paul Biya. Déjà confronté à la fronde des enseignants qui sont en train de mener qui accentue le mouvement de grève qui prend de l’ampleur tous les jours, le gouvernement doit devoir composer avec les humeurs des autres secteurs. Mais s’il y a un secteur à haut risque, c’est l’armée, notamment les forces de défenses et de sécurité.

Depuis quelques temps, ce sont les policiers qui donnent la voix de manière anonyme. Mais leur menaces sont prises au sérieux en témoigne les dernières dispositions prises par les autorités compétentes. On n’en est là qu’un sergent aussi sort la tête de l’eau pour proférer des menaces directes envers le régime de Paul Biya.

C’est à travers le lanceur d’alerte Boris Bertolt que le soldat a envoyé son message.

« Je suis Sergent-chef ayant pour formation armée de l'air promotion 2015. Je suis en ce moment combattant au sol tout comme mes camarades de l'infanterie. Nos avancements ne passent pas, le salaire minable, nous n'avons plus droit aux avances de soldes. Je peux vous dire 2025 est trop loin nous savons ce qu'il faut déjà faire. Car, nos chefs sont trop malhonnêtes et n'ont jamais défendus les subordonnés. Tout pour eux rien pour nous. Les enseignants seront rejoint même par les FMO et les règlements de comptes seront à la une, mes deux enfants aucun n'est pris en charge avec deux dossiers déjà déposés », a relayé le lanceur d’alerte sur sa page

Même si pour le moment, l’on pourrait avoir un peu de recul sur cette fameuse mise en garde, il faut reconnaître que le problème est d’actualité.



Martin Mbarga Nguele contre-attaque suite au mouvement de colère des policiers



A la suite du mouvement de colère qui monte au fil des jours des forces de l’ordre, le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele demande un briefing complet sur les forces de sécurité.

Ce qui apparait comme une contre-attaque suite au mouvement de colère des policiers.

Entre autres les policiers réclament :

- Habillement des policiers suivant le décret numéro 2012/548 du 19novembre 2012

- Paiement des postes fixes

- Mandatement des avancements dans les salaires

- Amélioration des conditions de travail, matériel de bureau, roulant, locaux

- Nominations objectives et régulières au moins tous les trois ans

- Réhabilitation des identités des fonctionnaires de police en double identités comme il a fait avec les militaires

- Paiement automatique des frais de relevé et congés

- Les décorations automatiques selon la réglementation

- La prise en charge sanitaire

- Les nominations et affectations en tenant compte des formations et stages subies

- La prise en compte comme tous les services de la présidence, logements, eau, électricité, transport, missions, etc.

- La mise en place des conseils de discipline régionaux

- L'équipement en matériel informatique

- La libéralisation et la prise en compte des stages de subis

- La distribution du carburant à tous les responsables nommés comme sous la et due

- Les lignes de crédits pour tous les responsables nommés comme dans l'armée