Au Cameroun, le quotidien des populations est rythmé par la grande débrouillardise qui se généralise et frappe toutes les couches de la société, dans un pays où le Salaire minimum interprofessionnel Garanti (SMIG), est passé de 28 000 à 36 270 FCFA (55 euros ), en juillet 2014.
Avec leurs faibles revenus plusieurs camerounais, chefs de familles, ou non, développent des réflexes pour assurer la survie de leurs nombreuses progénitures.
Le secteur d'activité le plus perméable est celui du commerce, du fait de la pauvreté généralisée, née du contexte de crise économique.
On peut ainsi voir dans les rues des grandes métropoles, et même dans celles des localités reculées, des individus qui se livrent à toutes sortes d' activités commerciales pour joindre les deux bouts du mois. L'essentiel étant de gagner leur pitance quotidienne.
Ces commerçants, de toutes tranches d'âge, qui se livrent une concurrence rude, opèrent dans un secteur informel, qui echappe aux services du fisc.
Les bénéfices gagnés dans ces différentes activités de commerce, permettent de résister à la vie chère, marquée par une hausse des prix des produits de première nécessité, que les services du gouvernement, n'arrivent pas toujours à maîtriser