Cameroun : début des derniers hommages à Jean Bernard Ndongo Essomba

Les obsèques officielles décidées par le président de la République à l’occasion du décès du président du groupe parlementaire Rdpc à l’Assemblée nationale et membre du Bureau politique de cette formation politique débutent ce jour avec la levée de corps.

La morgue de l’hôpital général de Yaoundé va servir de cadre ce jour à la première phase des obsèques officielles de l’hon Jean Bernard Ndongo Essomba, député à l’Assemblée nationale, président du groupe parlementaire Rdpc dans cette chambre du Parlement et membre du Bureau politique de cette formation politique. Décédé à Yaoundé le 17 mars dernier des suites de maladie, celui qui était également un grand opérateur économique, aura droit à des obsèques officielles décidées par le président de la République.

Le chef de l’Etat sera personnellement représenté à celles-ci par Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc. Agé de 76 ans, Jean Bernard Ndongo Essomba, bien que très discret, était également l’une des figures parmi les plus connues de l’Assemblée nationale. C’est en 1992 que le député Rdpc de la Lekié-est est porté à la présidence du groupe parlementaire de cette formation politique dans un contexte où cette chambre fait à nouveau face à la présence de plusieurs formations politiques en son sein. Sa formation politique, le Rdpc, ne détient pas la majorité absolue. A l’issue de cette législature, Jean Bernard Ndongo Essomba ne sera pas réélu à l’Assemblée nationale.

Il connaît un passage à vide de cinq ans et retrouve l’hémicycle et la présidence du groupe parlementaire Rdpc en 2002. Il y restera jusqu’à sa mort, des suites d’une longue maladie qui l’avait dès lors éloigné de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, et même des activités de délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc pour le Centre, dont il avait la charge. Il faut rappeler que ce militant de la première heure du Rdpc a été l’un des premiers à rejoindre le Comité central de cette formation politique à l’issue du Congrès de Bamenda de mars 1985