Rémy Ngono ne quitte pas le gouvernement d’une seule semelle. Le marquage est strict. Le journaliste dénonce avec la dernière rigueur la gestion calamiteuse du régime de Yaoundé, en place depuis 1982 avec Paul Biya aux commandes.
Une inflation affolante est actuellement constatable partout dans le pays. Même les produits locaux fabriqués sur le territoire sont extrêmement chers. Ils sont plus coûteux que les produits importés, au grand dam des consommateurs.
Par exemple, ces derniers jours, il est absolument difficile de trouver du carburant à la pompe.
La foule dans les stations-service est immense, chaque conducteur essayant de trouver quelques litres pour faire la semaine et ne pas être coupé de la mobilité.
Les denrées alimentaires sont également difficiles d’accès. Leurs prix sont exagérés. Les ménages pauvres n’ont aucune chance de s’en procurer en l’état actuel des choses.
Et ce n’est pas la publication du journaliste Rémy Ngono qui risque de donner de l’espoir à ses compatriotes au pays, exprimant leur ras-le-bol sans jamais être entendus.
« Ça ne fait que commencer. Pas d'eau, pas d'électricité, carburant au Cameroun. Et l'année ne fait que commencer », écrit le consultant sur RFI Rémy Ngono.
Il explique aussi que d’autres produits de consommation vont également devenir cher : « Et bientôt pénurie de riz, poisson, viande, huile... Mieux, on va cultiver le manioc et chasser les rats au village pour survivre jusqu'à la bonne année 2035 ».
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Dans une production médiatique que Rémy Ngono a aussi publiée sur les réseaux sociaux, on peut écouter une maman camerounaise se plaindre aux micros des journalistes pour la cherté de la vie et l’exclusion sociale des jeunes que les dirigeants mettent à l’écart.