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Cameroun: des coups de feux entendus dans plusieurs villes pendant plusieurs heures

Armee Cameroun.jpeg Des éléments de l'armée camerounaise (illustration)

Tue, 18 Jun 2024 Source: camerouweb.com

Des groupes armés ont échangé des tirs avec des forces de défense et de sécurité hier nuit, dans plusieurs localités au Cameroun.

Ces coups de feux ont été entendus à Buea et Mutengene, d'après le journal Courrier du Cameroun.

"Déluge de coups de feux ce lundi aux aurores sur la route reliant les localités de Buea et Mutengene. Ces tirs nourris ont été revendiqués par le groupe séparatiste Mountain's Lions qui opère dans cette région et principalement dans le département du Fako, depuis le déclenchement de la crise", lit-on dans une publication de notre confrère.

Les groupes sécessionnistes qui combattent l'armée de l'Etat camerounais dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, risquent de se propager vers les autres régions. En effet, il n'y a pas que les ambaboys et les éléments de la secte Boko haram.

En effet, le Cameroun fait face depuis plusieurs mois à la résurgence de nouveaux groupes de banditisme organisés qui font planner l'insécurité aussi bien à Douala qu'à Bamenda et plusieurs autres villes. Cette insécurité grandissante qui fait que n'importe qui peut sortir et ne plus revenir vivant chez lui, avance peu à peu à Yaoundé, la capitale du pouvoir politique.

Selon l'activiste Franz Krause, seul le pouvoir de Paul Biya est responsable de ce désordre qui gangrène le Cameroun.

"Personne ne sera épargné. Il faut qu'on sache au Cameroun qu'aucune région ne sera épargnée de la détérioration sécuritaire en cours. Monsieur Biya, de plus en plus isolé, abandonné par ses soutiens d'hier, est devenu complètement fou. Tant qu'il a le pouvoir, tant qu'il aura l'armée, les services et l'administration de son côté, il fera tout pour maintenir cet ordre politique suranné, rejeté par les populations, les patrons et les partenaires. Il n'est naturellement pas question de faire un quelconque coup de force inutile. Ce serait une voie de perdition. La seule solution c'est de faire de l'opposition: pression, mise en lumière partout, tous les jours et sur toutes les plates formes de la face hideuse de son régime ; mise en lumière de sa gouvernance catastrophique, fort paresseuse du pays. Il faut parler de cet individu et de son régime ordurier. Que les journalistes, que les ONG, que la société civile fassent leur travail", écrit-il dans une très coute analyse publiée sur les réseaux sociaux.

Source: camerouweb.com