Certaine voix au Cameroun demandent l'intervention du Comité de Conformité du Fonds Monétaire International (FMI), pour examiner des irrégularités dans la gestion des prêts accordés au Cameroun, et les actions (ou inaction) du FMI en réponse à ces irrégularités.
Les rapports de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême du Cameroun, commandités par le FMI, ont mis en lumière d'importants déficits de gestion et des malversations de la part des hauts responsables du gouvernement camerounais.
Une allocution du ministre des Finances au Sénat corrobore ces faits, précisant le montant du prêt de la fréquence des réunions gouvernementales pour sa gestion.
Cet appel porte sur le déficit de gestion du Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la lutte contre le CORONAVIRUS et ses répercussions économiques et sociales, créé par arrêté n°2020/001 du 03 juin 2020 du Président de la République du Cameroun.
Le FMI avait débloqué près de 209 millions d'euros pour ce Fonds et exigeait des audits réguliers.
Malgré les audits rendus au FMI, aucune sanction n'a été prise contre les Ministres qui ont détourné ces fonds au détriment des citoyens camerounais engagés et soucieux du respect de ses droits, en s'impliquant activement à la dénonciation du déficit de gestion des fonds de Solidarité Nationale devant les juridictions, pour violations de la loi mise en évidence par le rapport de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême, parmi les quelles les suivantes me paraissent plus évidentes.
1. Refus d'une prestation due au citoyen (article 148 du Code Pénal)
2. Empiétement sur le pouvoir législation (article 125 du Code pénal),
3. Déficit non déclaré (article 138 du Code pénal).
Vous êtes donc invité à faire du tapage médiatique pour cette préoccupation pour que le comité judiciaire prennent des mesures coercitives pour remédier à cette situation.