Cameroun : deux footballeurs arrêtés avec le corps d’une vielle découpé

Dans une affaire qui a secoué la communauté locale, deux jeunes hommes ont été appréhendés par les forces de l'ordre le ce 05 octobre 2024 au poste de contrôle de Yimo, dans la localité de Bare Bakem, département du Moungo. Les suspects, identifiés comme KAMOGNE TATCHIM Michel, 24 ans, et TCHOP Jerry, 21 ans, tous deux footballeurs au Racing Club de Bafoussam, font face à de graves accusations suite à leur arrestation.

Selon les informations communiquées par les autorités, les événements se seraient déroulés comme suit :

-Les deux suspects auraient été interceptés lors d'un contrôle de routine au poste de Yimo.

- Lors de la fouille de leur véhicule, les gendarmes auraient découvert des restes humains soigneusement emballés dans un sac.

- Les premières constatations suggèrent qu'il s'agirait du corps d'une femme, apparemment victime d'un homicide.

L'affaire a provoqué une onde de choc dans la région, particulièrement dans le milieu du football local. Le président du Racing Club de Bafoussam a exprimé sa consternation : "Nous sommes profondément choqués par ces allégations. Si elles s'avèrent vraies, ces actes sont en totale contradiction avec les valeurs de notre club et du sport en général."

La communauté locale est également sous le choc. Un résident de Bare Bakem, qui a souhaité garder l'anonymat, a déclaré : "C'est difficile à croire que quelque chose d'aussi horrible puisse se produire ici. Nous sommes tous très inquiets et espérons que justice sera faite."

Les autorités ont lancé un appel à témoins, invitant toute personne disposant d'informations pertinentes à se manifester auprès des services de gendarmerie. "La coopération du public est cruciale pour faire avancer cette enquête", a souligné un porte-parole de la gendarmerie.

Il est important de souligner que, malgré la gravité des accusations, KAMOGNE TATCHIM Michel et TCHOP Jerry bénéficient de la présomption d'innocence jusqu'à ce que la justice ait rendu son verdict. Les autorités ont appelé à la retenue dans les commentaires publics pour ne pas entraver le cours de l'enquête.