L'enlèvement et la libération de la sénatrice Regina Mundi continue de meubler les discussions aussi bien dans les médias que dans l’opinion. Après cet épisode qui pour l'instant n'a pas encore de faire couler l'encre, le gouvernement camerounais se prépare une riposte digne de ce nom. Beaucoup d'actions se mettent en place pour prévenir ce genre de cas à l'avenir.
Ainsi, d'après les informations du Journal du Cameroun, avec la réactivation de l’opération Adano mercredi dernier, la 3ème Région de gendarmerie va s’attaquer aux poches de résistance. Le phénomène d’enlèvements de personnes assorti de demandes de rançons était devenu régulier dans la région de l’Adamaoua. Il ne se passait plus une seule journée où l’on parlait d’un berger enlevé par des ravisseurs. C’est alors que le haut commandement militaire a mis en commun plusieurs synergies de combat, pour mettre fin à ce phénomène.
A en croire Cameroon tribune, ce fût notamment le cas de l’opération Adamoua-Nord (Adano) piloté par la 3è Région de gendarmerie nationale (Gpign) le phénomène d’enlèvement de personnes contre rançons a été réduit à sa plus simple expression dans cette région. Mais depuis quelques semaines, le phénomène a ressurgi dans la région du Nord, plus précisément dans l’unité administrative de Toubouro dans le Mayo Rey.
« Même si d’autres localités à l’exemple de Dembo, Pitoa, ou Touroua connaissent de manière sporadique ce phénomène, l’épicentre reste pour l’instant l’arrondissement de Touboro », a laissé entendre le commandant de la 3è Région de gendarmerie, le général de brigade Pierre Louba Zal. C’était mercredi dernier, lors de la réunion d’évaluation de l’opération Adano, au poste de commandement de cette région de gendarmerie sis à côté de la place des fêtes de Garoua.
Réunis pendant plusieurs heures, les responsables de ce corps de l’armée ont mis au point des stratégies et mécanismes pouvant éradiquer ce phénomène dans cette partie du pays. «Il s’agit pour nous de trouver des stratégies idoines devant permettre l’éradication de ce phénomène sur notre territoire de commandement. Mais nous comptons beaucoup sur la collaboration de la population, pour nous aider dans le renseignement », a laissé entendre l’officier général.