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Cameroun : grosse humiliation pour les chefs de la Lekie (vidéo)

Avec ses mots, humilie les chefs traditionnels qu’il qualifie d’époux de Satan.

Tue, 28 Nov 2023 Source: www.camerounweb.com

Le rituel organisé par les chefs traditionnels de la Lekie pour lancer des mauvais sorts à Maurice Kamto dont ils souhaite la mort fait toujours objet de commentaires dans les réseaux sociaux. Pour Wilfried Ekanga, l’attitude de ces autorités traditionnelles qui prétendent défendre l’honneur de fils confirme le tribalisme même chez les têtes couronnées. Avec ses mots, humilie les chefs traditionnels qu’il qualifie d’époux de Satan.

Pour promouvoir le vivre ensemble, quelques vieux Abena, Abessolo, Ombessa et autres Evina de mon village se sont réunis autour d'un cercueil rouge-sang, pour demander à Satan, leur mari, de les aider à liquider Maurice Kamto avant 2025.

Ça me rappelle ces illuminés qui, pour me prouver que j'ai tort de clamer que Biya est un boucher qui torture et assasine ses opposants en prison, me disent : « Tente un peu de mettre les pieds ici au Cameroun, tu vas voir !»

C'est exactement comme si une prostituée de longue date vous expliquait qu'elle est vierge. Ce type de logique n'a de sens que pour ceux dont le Matango occupe 98% de la boîte crânienne depuis qu'ils ont 6 ans.



DANS LA TÊTE DES SANS-TÊTE

Si je comprends bien, voilà donc ces « sages » et ces « patriarches » que vous nous demandez sans cesse de « respecter », n'est-ce pas ? Maintenant, dites-moi : la petite clique de Daltons sur ces images vous inspire-t-elle une quelconque sagesse africaine ? Avez-vous réellement l'impression en les regardant, qu'ils incarnent l'esprit des ancêtres de quelque façon que ce soit ? Mis à part l'esprit du Diable lui-même, agrémenté du tribalisme le plus primitif des broussailles reculées, qu'est-ce qui peut bien pousser des individus à se ridiculiser ainsi, et à faire les clowns dans le sable roux de leur village sans bitume ni électricité ?

Véritablement, prenons soin de nos malades.

Je vous prends souvent l'exemple de Malcolm X, qui, lors de sa conférence du 21 février 1965 à New York, disait au sujet des esclavagistes blancs : « Ils nous accusent de ce dont ils sont coupables », avant d'ajouter : « C'est cela être un criminel ». Au Cameroun, vous pouvez constater que c'est exactement ça : les tribalistes du peuple élu, les nazis du « socle granitique », bref les meilleurs amis de Fame Ndongo et d'Owona Nguini, sont toujours les plus prompts à crier au tribalisme, alors même que le système en place leur a mis dans la tête qu'ils sont les propriétaires du Cameroun, et qu'ils peuvent vous chasser de « chez eux », sous les applaudissements du sous-préfet et des forces de l'ordre.

Et à présent, voici quelques vieux gugus qui, pour protester contre une vérité implacable (Hubert Mono Ndzana fut à la fois un brillant intellectuel et un brillant tribaliste), n'ont rien trouvé de mieux à faire que d'en découdre avec celui qui a osé s'en prendre à leur frère du village. Car oui, c'est de cette façon qu'ils prennent la chose. Puisqu'ils ne respirent, ne voient et ne pensent que sous le prisme tribal, ils se disent : « Ce Bamiléké a osé profaner la mémoire de notre digne fils Ekang, alors il va voir ce qu'il va voir ». Je vous assure et vous confirme que si vous rentrez dans la tête d'un de ces tristes disetteux, c'est exactement ce que vous entendrez.

Et parce que le système aime le sang et les a éduqués à aimer le sang, ils n'ont qu'une seule solution : verser du sang. Même leur cercueil est de couleur écarlate, comme imbibé d'hémoglobine. Si tu crois à une coïncidence, alors tu n'as toujours pas compris la nature du monstre qui les a créés. Dans un pays vertueux, ces misérables sans-dents seraient interpellés séance tenante. Sauf que le système est en parfaite harmonie avec leurs actes, puisqu'ils ne font précisément que retranscrire SES actes, sachant d'office qu'ils n'ont rien à craindre.

Après tout : « Nous avons le pouvoir ».

Ou bien ?

EN BREF :

Quand tu prives une population du minimum vital pendant 41 ans, et que cette population ne comprend toujours pas que le seul rituel qui vaille la peine est celui qui consisterait à invoquer ton départ du trône, quand l'horizon indépassable de quelques sexagénaires affamés réside dans la satisfaction d'avoir leur « frère » aux hautes fonctions, même si eux boivent encore l'eau des flaques comme au Moyen-Âge, alors on peut bel et bien parler d'envoûtement réussi. Pour prouver que Mono Ndzana n'était pas tribaliste et que le Cameroun est un et indivisible, nos vieux Abena, Atangana, Ekobo et autres Mbarga répondent par leur propre tribalisme compulsif, auquel ils ajoutent leurs pulsions cannibales. C'est étrangement le modus operandi par excellence de celui-là même qu'ils appellent « le Père de la nation ».

Et donc, comme pour le nonagénaire du 6 novembre, nous avons simplement devant nous une caste d'individus qui étaient idiots dans leur jeunesse, et qui ont juste vieilli.

Et comme le chantait Georges Brassens en 1961 : « Le temps ne fait rien à l'affaire. Quand on est con, on est con.»

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED

Source: www.camerounweb.com