Ce sont ces genres d’actes qui peuvent nourrir davantage le débat de laisser des armes aux corps habillés, sans s’assurer qu’ils sont moralement stables et feront preuve d’un sang-froid sans précédent à la moindre difficulté. Il a tué son homologue.
À Wum au nord-ouest du pays, le militaire en question a abattu de 9 balles son collègue. Il était sous l’influence du chanvre indien. Il est une sous-espèce du Cannabis sativa, une plante d’origine asiatique, de la famille des Cannabaceae, qui est considérée aussi parfois comme une simple variété botanique de cannabis, elle est cependant une espèce présumée.
« Au front, certains soldats en manque d’action semble désormais retourner leurs armes contre leurs propres binômes. À Wum, le sergent Djief se trouvait encore quelques minutes plus tôt en compagnie de son meilleur ami dans un bar de la place profitant de la vie », raconte le lanceur d’alerte N’zui Manto.
Son ami caporal dont le nom n’a pas été communiqué a, au courant de leur sortie, consommé du chanvre indien jusqu’à de retour à leur domicile qu’ils partagent ensemble. Le caporal sans aucun mobile s’est par la suite saisi de son arme, ouvrant le feu à 9 reprises sur son binôme, l’homme qui l’avait recueilli à son domicile, le tuant sur-le-champ !
La victime et son bourreau sont tous deux originaires de Garoua-Boulaï dans la région de l’Est, selon une source militaire.