Cameroun : 'je suis très amoureuse de mon beau-frère'

Mon beau-frère m'a rendue folle

Wed, 25 Jan 2023 Source: Kerel

Mon beau-frère m'a rendue folle. Je vais être un peu longue...Je ne sais même pas comment cela a commencé ni comment l'expliquer... Je sais juste que je suis folle dingue du mari de ma sœur. Et ce, depuis au moins deux ans. La vérité c'est qu'il y est aussi pour quelque chose, il est trop gentil, trop beau, trop bien quoi... Le genre de mari que toutes les filles envient à leur sœur en secret. Moi, c'est Anna, j'ai 26ans aujourd'hui. Tout a commencé après mon bac au lycée technique à Douala à 23ans. Ma mère et ma sœur aînée m'ont proposé de me rendre à Bafoussam chez ma sœur, déjà parce que ma présence, même à temps partiel dans la maison, lui permettra de ne pas engager une domestique ou une nounou pour ses petits enfants, ensuite parce que son mari était prêt en échange, à me financer la formation en esthétique dont je rêvais (Ma sœur et moi avons 4ans d'écart. Elle a 30ans aujourd'hui. Elle avait 25ans à l'époque). Je ne trouvais pas une raison solide pour refuser une telle offre.

Petite précision, Moïse, mon "beau" est quelqu'un d'attachant mais en même temps distant. Exemple : Il peut très bien ta saluer le matin avec son meilleur sourire, garder des chocolats aux enfants, et à toi également, et puis s'enfermer dans son coin toute la soirée sans te dire un mot. Il savait être absent en étant présent, ou alors, il savait garder son périmètre personnel. C'est quelqu'un qui sait quand être ouvert et quand se faire inaccessible. Suzie, ma sœur était tout le contraire, parlait beaucoup, de mêlait de tout, voulait tout le temps s'assurer que tout va bien. (Elle venait parfois me réveiller tôt le matin avant d'aller à son boulot, pour s'assurer que je ne suis pas tomber malade dans la nuit ). Et puis un jour, un samedi matin, ma sœur ne voulait pas se rendre au sport comme dab. Alors nous sommes partis juste avec les enfants, et pendant qu'on marchait, je me suis surprise entrain de dévisager mon beau-frère, de dos... J'ai sursauté en moi-même, et puis j'ai fait l'effort d'oublier... J'avais même un peu honte... Et même pendant qu'il était entrain de faire ses étirements, j'ai encore admiré ses muscles bien durs et bien entretenus d'un cadre de 42 ans qui savait prendre soin de son corps.

Ensuite, il nous a emmenés manger des glaces à notre endroit habituel, et c'est là, que j'ai su que j'avais un problème, car, au moment de prendre les commandes, la serveuse a dit :

- Et pour vous madame, ce sera quoi?

Moïse à directement rectifié avec son éternel sourire en coin:"Eh, doucement ma chérie, c'est juste ma jeune belle-sœur", j'ai fait l'effort de rire aux éclats, mais au fond de moi, j'étais mal. Et c'est revenue à la maison pendant que je prenais une douche, que j'ai à nouveau analysé les événements de la matinée et je me suis demandé si je n'étais pas jalouse? Et ça s'est empiré avec le temps... J'ai commencé à humer longuement son parfum sur ses chemises avant de les tremper, ensuite, je prenais un malin plaisir à manger ses restes de nourriture, après c'était devenu les crêpes et gâteaux que je faisais spécialement (Officiellement pour les enfants, mais je mettais pour lui de côté et je veillais à ce qu'il en mange). Ma sœur ? La pauvre, était polyandre ! Elle avait d'abord épousé son business de greffes et produits de beauté. Il est vrai que ça marchait super bien. Un jour, je l'ai taquinée en lui demandant de ne pas tomber enceinte de ses greffes, tellement elle était rare dans sa propre maison. Bon, personne ne s'en plaignait, du moment où elle ramenait beaucoup de sous (C'est elle qui avait financé à 60% leur villa, et elle savait faire des petits plaisirs à son mari pour essayer compenser, comme par exemple, dernièrement, elle lui a proposé un week-end à Semé beach à Lmbè). Et moi-même j'étais aux petits soins, entre argent de poche et cadeaux...

On était là dans notre routine bizarre, et puis un soir, j'ai pété un câble ! Le couvercle que j'avais minutieusement posé sur mon amour secret a sauté, et j'ai disjoncté totalement : Ma sœur était à Douala pour 3 jours pour décharger ses ballots de mèches et autres, et aussi pour une cotisation importante. Il devait être 21h, les enfants avaient terminé leurs devoirs (Les aînés), et je les ai mis au lit. Je suis allée prendre ma douche comme dab, et je suis revenue au salon. Moïse était assis à sa place habituelle, dos à la télé, la tête dans son laptop, dans un coin du salon, sur un fauteuil en cuir avec pose-pied que ma sœur lui avait offert. Je me suis placé à l'entrée du couloir en serviette et encore mouillée, et je lui ai dit :

- Euh, les enfants sont déjà couchés, si tu n'as plus besoin de moi, je vais aussi me retirer, à moins que tu n'aies besoin d'autre chose...

Sans même lever la tête, il m'a lancé :"Non, c'est bon, ça va, merci et bonne nuit, pardon éteins le couloir"

Un peu agacée j'ai avancée légèrement dans la pièce, pour être mieux visible et j'ai ajouté :"Tu es sûr? Même pas une tasse de thé ? Tu m'as l'air fatigué mon beau?"

C'est là qu'il a levé la tête, a fait l'effort de ne pas afficher qu'il était surpris de me voir ainsi "vêtue" et à ajouté :

- Non ça va Annie... Bonne nuit, éteins le couloir...

Mince ! Il se prend pour qui même? Ai-je pensé... Ok...

Je suis allée me coucher, en surveillant les bruits du couloir, sa porte était juste en face... Dès qu'il est entré, j'ai bondi de mon lit... Y avait cette petite voix qui me disait :"N'y vas pas Anna ! Que fais-tu ? Tu es devenue folle ma fille ?" Moi je n'écoutais plus rien, j'étais en mode "Ça passe oooh, ça casse ohhh, tant pis"

Je savais qu'ils ne fermaient jamais la porte de leur chambre, alors, j'ai poussé légèrement et je suis entrée. Il ronflait. J'étais plus que nue, en plus, je m'étais parfumée et enduit le corps d'huile essentielles que ma sœur m'offre souvent...et je m'étais déjà un peu excitée toute seule, pour être "prête" au cas où... Quand on dit souvent que le di.able est une femme, j'en étais la preuve. Je me suis couchée à côté de lui, et j'ai commencé à me frotter doucement à lui... Son corps a directement réagi, par réflexe sans doute, mais quelques secondes après, il s'est réveillé en sursaut :

- Marianne? (Sa femme) c'est toi? c'est qui? Il a bondi du lit, a allumé. Ekiéé, Annie! Mais tu fous quoi là ? Mer.de! C'est quoi ce bordel !

Mon cœur battait fort ! Je savais que je risquais gros... Mais l'adrénaline faisait son travail. Ma peur était neutralisée. Alors, il s'est un peu ressaisi et m'a demandé de sortir. Moi j'étais toujours dans son lit, les yeux fixés sur son engin bien tendu, mon corps prêt à se faire dévorer. Je ne disais rien. Et puis il est venu s'asseoir sur le bord du lit, et m'a parlé posément... Tu sais c'est pas bien... On peut être tous tentés dans la vie... Mais il faut rester cohérent... C'est pas un truc à faire... Penses à ta sœur... Il a pris la couverture, me l'a jetée et m'a encore demandé doucement de sortir avant que quelqu'un ne me voie ici (Les enfants), ensuite il est entré dans les toilettes. À son retour, je lui ai dit que soit il "faisait" soit je criais, à lui de voir... J'étais vraiment folle. Il a souri et m'a dit :

- Ok, mais pas ici... Vas dans ta chambre, j'arrive, laisse la porte ouverte...

- Je t'attends hein... Il a fait oui de la tête et m'a tapoter l'épaule... Je suis sortie, comme j'étais entrée, toute nue. Je l'ai entendu s'habiller, aller au salon, puis j'ai entendu sa voiture démarrer... Je lui ai fait un SMS :"Tu vas où ?" il n'a pas répondu.

Le matin, je l'ai trouvé entrain de vérifier les sacs des enfants... Bonjour - bonjour... Aucun regard. J'ai accompagné les enfants. Je suis revenue m'apprêter pour la formation, il était déjà parti... Le soir, il a mangé en silence et s'est enfermé dans sa chambre. Je lui ai écrit un "Désolé vraiment, je m'excuse. Je crois que mon cœur a un petit problème avec le tien" il a répondu "OK"

Sa femme est rentrée, et je leur ai dit à table, que je pense qu'il est temps que je vole de mes propres ailes, que je suis heureuse chez eux mais j'avais déjà besoin d'avoir ma vie. Ma sœur était déçue, son mari a dit que j'avais raison, qu'il fallait déjà me laisser partir vivre ma vie de femme. Il m'a demandé 2 semaines pour me soutenir pour payer une chambre... Mais depuis mon départ, rien n'a changé, je l'aime encore plus... Je mouille ma petite culotte quand je le croise (Les week-ends quand je leur rend visite), il m'arrive même déjà d'aller me placer en face du resto où il déjeune à midi, juste pour l'apercevoir... Je suis folle de lui mais j'arrive pas à l'oublier... J'ai rencontré un prête, il m'a conseillée.. J'ai même fait des neuvaines... Je suis même allée m'offrir à un voisin qui me drague depuis, mais ça n'a pas marché, dès qu'il m'a déshabillée, l'envie est partie, je suis sortie. J'ai envie d'abandonner ma formation et retourner à Douala, mais je pense à l'argent qu'ils ont investi, surtout qu'il me reste juste une année. Vais-je tenir sans déconner à nouveau?

Que dois-je faire?

Source: Kerel