Cameroun: l'élève torturé par l'enseignant à Douala est mort

• L'enfant est mort des supplices qu'il a subies il y a quelques jours

• L'enseignant qui a torturé le jeune élève a été arrêté

• La députée Roland Ngo Issi présente ses condoléances à la famille de l'enfant

La rédaction de CamerounWeb a appris avec la plus grande tristesse, le décès de l'élève torturé dans une vidéo largement partagée sur la toile il y a quelques jours.

Dans une publication ce samedi 26 février, la députée Roland Ngo Issi a présenté ses condoléances à la famille du jeune élève mort des supplices corporelles que lui a infligées son enseignant.

"...Monsieur le Premier Ministre, j'espère que vous avez pu visualiser la vidéo reprise en boucle dans les réseaux sociaux de cet 'enseignant' qui a torturé à mort son élève. Je profite de cette tribune pour condamner avec la dernière énergie ce genre d'attitude et présente à la famille si durement éprouvée mes vives condoléances sans omettre de rappeler aux élus locaux et aux services déconcentrés de l'Etat de prendre leurs responsabilités. C'est dire combien le mal est profond et il faut AGIR efficacement. Arrêtez avec vos méthodes de plâtrages qui ne sont plus efficaces. Pensez à innover TROP c'est TROP.

Halte au mépris!", écrit l'honorable député dans une tribune il y a quelques heures.

D'après nos sources, la mère de l'enfant torturé à la machette et au marteau par un enseignant serait la personne qui a fourni les outils de torture de l'enfant à l'enseignant tortionnaire. C'est elle qui serait venue se plaindre à l'école du fait que l'enfant avait fugué depuis plusieurs jours. Elle serait aussi venue à l'école avec une potion faite de piment et dont l'enseignant devrait s'en servir pour l'aider à corriger l'enfant.

L'enseignant, excité visiblement par la torture, a mis ses fantasmes à exécution en associant le marteau et une machette à sa palette d'outils de torture.

Ce scénario rappelle la triste affaire de l'enfant qui avait été tué dans le Lamidat de Garoua après que la maman soit venue se plaindre chez son frère (le Lamido). Pour cette affaire, 07 personnes dont le Lamido avaient été déferées devant le tribunal militaire.

"Que la mère de l'enfant ainsi que celui qui filmait les scènes de Tortures sur l'enfant au quartier Bilonguè à Douala soient aussi appréhendés!", s'offusque un internaute.