Cameroun : l'inquiétante "guerre des clans" autour de la succession de Paul Biya dévoilée

Jeune Afrique révèle les tensions internes au sein du pouvoir camerounais

À 92 ans, Paul Biya s'apprête vraisemblablement à briguer un huitième mandat présidentiel. Mais derrière cette façade de continuité, Jeune Afrique révèle l'existence d'une véritable "guerre des clans" soigneusement dissimulée au sein du pouvoir camerounais.

Selon nos informations exclusives, l'absence de plan de succession crédible alimente des tensions internes au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) que le parti au pouvoir peine à contenir. Ces révélations, que Jeune Afrique a pu recouper auprès de plusieurs sources proches de l'Étoudi, dessinent un tableau préoccupant de l'avenir politique du pays.

Plus inquiétant encore, nos investigations révèlent que cette incertitude successorale fait craindre aux observateurs internationaux une "transition chaotique, voire un coup d'État en cas de vacance inattendue". Cette évaluation, que Jeune Afrique a pu confirmer auprès de sources diplomatiques, contraste avec les rassemblements organisés par le RDPC pour appeler à la candidature du chef de l'État.

Parallèlement, nos révélations montrent que l'opposition, menée par Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pourrait être empêchée de participer pleinement au scrutin, renforçant les risques d'instabilité post-électorale.

Cette situation inédite place le Cameroun dans une zone de turbulences que Jeune Afrique continue de documenter, révélant les enjeux cachés d'une succession qui ne dit pas son nom.