Sur sa page Facebook officielle, la Commission camerounaise des droits de l'homme (CCDH) a déclaré qu'ils devraient "observer vingt-quatre heures de non-violence et libres de toute exaction" et qu'ils devraient "faire un geste significatif en faveur d'une paix durable, vecteur de développement".
"La Commission félicite et encourage les populations des régions de l'Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont majoritairement favorables au retour et au maintien de la paix dans ces régions, et qui dénoncent sans relâche les terroristes qui se cachent dans leurs localités respectives tout en apportant leur soutien aux forces de défense et de sécurité", a écrit la CCDH.
Cette année, la Journée internationale de la paix est commémorée sous le thème "Actions pour la paix : Notre ambition pour les objectifs mondiaux".
Cette journée a été instituée en 1981 par l'Assemblée générale des Nations unies pour célébrer les idéaux de paix par un cessez-le-feu de 24 heures dans le monde entier.
Dans un discours prononcé à l'occasion de la commémoration de cette année, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré que le monde avait plus que jamais besoin de paix.
"La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim, et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités criantes et à une polarisation politique", a déclaré le scribe de l'ONU.
La Journée internationale de la paix de cette année est la septième édition depuis que le conflit séparatiste armé a éclaté dans les régions anglophones du Cameroun en 2017.
Les violations des droits de l'homme, notamment la torture, les incendies, les arrestations et détentions arbitraires, les enlèvements, les exécutions sommaires et les boycotts d'écoles, ont été énormes. Les organisations non gouvernementales n'ont cessé d'accuser les combattants séparatistes de l'Ambazonie et l'armée camerounaise d'abuser et de tuer des civils.
Les appels au dialogue du gouvernement camerounais avec les séparatistes ont été vains. Ces derniers ont plutôt douché les espoirs d'une fin rapide du conflit lorsque le secrétaire général de la présidence a pris ses distances avec les pourparlers de paix tant vantés dont le gouvernement canadien était le médiateur au début de l'année.