Soutenu par des cartels mafieux locaux à la solde deslobbies extérieurs qui font et défont les grands commis de l’Etat, la campagne de déstabilisation par voie de presse de la direction générale du Port autonome de Douala (PAD), achève de convaincre sur le paroxysme de l’acharnement contre le top management de ce catalyseur de l’économie nationale dont la plateforme maritime connait une métamorphose générale, notamment avec l’ambitieux programme de rénovation, de modernisation et de développement de ses infrastructures et superstructures qui produit des résultats financiers jamais égalés.
Journalisme au style barbouzard
‘‘C’est la famine qui crée des guerres’’. Ce propos d’un confrère trouve tout son sens dans le retournement de veste du journalisme au style barbouzard. Après avoir consacré plusieurs éditions dans laquelle il saluait les prouesses du Terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri, relevant au passage que ‘‘l’autorité portuaire réaffirme notre souveraineté de gestion’’ (voir facs similés), le revirement de ‘‘Première heure’’, fait tomber le masque de l’étiquette de maître chanteur patenté, dont on affuble le responsable juridique de cet organe de presse au style barbouzard qui bouffe à tous les râteliers et hausse les enchères selon les injonctions du mieux disant. Les pêcheurs en eaux troubles et autres activistes qui prospèrent dans ce jeu dangereux, fait de campagnes haineuses et d’attaques personnelles, via ce tabloïd aux ordres, multiplient d’invectives à travers la publication régulière des informations erronées et mensongères sur le management du PAD. La dernière rafale de cette campagne de lynchage médiatique du Dg du PAD, est la publication récente d’un mémorandum incendiaire dénué de toute objectivité et de toute réalité aussi bien dans les faits, les chiffres, que dans les performances du PAD sous le management de son directeur général actuel. La lecture de ce pamphlet destructeur, laisse transparente une volonté d’en découdre entretenue par les réseaux Bolloré, Atou… et des complicités internes au PAD, notamment des collaborateurs du Dg qui tirent les marrons du feu. L’objectif étant de parvenir à détrôner Cyrus Ngo’o de la direction générale du PAD. En dépit d’une série d’articles diffamatoires dans lesquels l’injure, la délation, la désinformation et la calomnie le disputent au harcèlement moral, le top management du PAD est félicité grâce à ses performances reconnues par la Commission bancaire d’Afrique Centrale Cobac) qui dans sa décision du 19 décembre 2023, a jugé que l’entreprise publique dirigée par Cyrus Ngo’o, fait partie des entreprises nationales dont le poids dans l’économie est particulièrement élevé pour l’exercice 2024. Le délire mercantile de ‘‘Première heure’’ est tout aussi battu en brèche par Bloomfied Investment Corporation, qui pour la deuxième année consécutivement, atteste de la perspective stable du Port Autonome de Douala. Bien noté en mars 2023 par cette agence de notation financière internationale, le PAD l’est de nouveau en 2024. D’une année à l’autre, l’entreprise publique fait bonne figure, avec la note A sur le long terme, et la note A 2 sur le court terme. Sa perspective étant toujours considérée comme stable, comme en 2023. La campagne de démolition télécommandée et financée par le fossoyeur des actifs résiduels des ex Onpc, Oncpb et Rncf se confond dans un acharnement de mauvais aloi. Lazare Atou a en effet perdu de sa superbe depuis que la Régie du patrimoine immobilier (RPI) a été créée et a récupéré les biens dévolus au PAD en vertu du décret du 24 janvier 2019.
Dérive déontologique
Votée en 1990, la loi sur la communication sociale au Cameroun, s’applique à toutes les formes et tous les modes de communication sociale, notamment à l’imprimerie, à la librairie, aux organes de presse,aux entreprises écrites, aux entreprises de distribution, à l’affichage et aux entreprises de communication audiovisuelle. Elle facilite les procédures de création des organes de presses, les obligations particulières des promoteurs et rappelle que la publication des organes de presse est libre même si certains observateurs trouvent cette loi liberticide.Dans son article 46 alinéa 1, la loi de 90 considère le journaliste comme toute personne qui sur la base de ses facultés intellectuelles, de sa formation et de ses talents, est reconnue apte à la recherche et au traitement de l’information destinée à la communication sociale. Celui-ci est tenu de traiter l’information avec objectivité et responsabilité et selon les exigences du Code de déontologie du journalisme au Cameroun. Adopté par l’Union des journalistes du Cameroun (Ujc) en 1996, ce code définit les droits et devoirs régissant l’exercice de la profession de journaliste.En cas d’infraction préalablement définie par la loi de 1990 sur la communication sociale, les personnes responsables selon l’article 74, sont passibles, dans l’ordre, comme auteurs principaux des peines qui répriment les infractions commises par voie d’organe de presse et de communication audio-visuelle telles que prévues par le Code pénal.
Une activité prise en otage par des aventurier
Il s’agit des Directeurs de publication ou éditeurs, quelles que soit leurs professions et leurs dénominations ainsi que les auteurs. S’il est facile aujourd’hui de pointer un doigt accusateur sur les institutions qui n’accorderaient pas une plus grande liberté à la presse, force est de constater que, les journalistes eux-mêmes font preuve d’un manque de professionnalisme dans l’exercice quotidien. Il n’y a qu’à observer les informations qui meublent les différentes parutions en début de semaine pour se rendre compte à l’évidence que le libertinage est en train de prendre le pas sur la liberté et le professionnalisme. Les journalistes en quête de pitance quotidienne deviennent des agents d’exécution des hommes politiques pour régler des comptes.Sansle moindre recul dans le traitement de l’information ou du moins ce qui en tient lieu, le résultat est celui que de nombres d’obsevateurs déplorent, dénoncent et fustigent car la presse devient un secteur où se recrutement des aventuriers de la pire espèce qui foulent ostentatoirement au pied la déontologie professionnelle. Un grand boulevard s’est ouvert dans l’univers médiatique camerounais.Il laisse filtrer des agents de ce corps dont les travaux rassurent peu et qui ont reçu le mérite d’être surnommés « journalistes à gages » à cause de leurs déboires.Thomas d’Aquin SimbéAvoré, chercheur et enseignant de sociologie de la communication de l’université de Douala, dresse le rapport entre les autorités, les institutions et les journalistes face au traitement de l’information. Cependant, l’universitaire nuance sa réflexion en analysant un cas où l’Homme de media devient le principal responsable de ses manquements. « Certains journalistes camerounais diffusent à longueur de journée des fausses nouvelles sans toutefois vérifier l’information, la recouper et prendre du recul vis-à-vis d’elle. Ils excellent dans le domaine des fake news et du journalisme hit and (espèce de journalisme qui consiste à tirer sur les confrères) ». De ce fait, il fustige le fait que « le libertinage ait pris le dessus sur la liberté en ce qui concerne la pratique du métier de journaliste ». Heureusement dans cet îlot de misère, il y a encore des professionnels dans l’âme qui sortent du lot. Leur traitement impartial de l’information suscite encore des vocation auprès de la jeunesse qui continue de regarder d’un bon œil, le plus beau métier du monde, même s’il a ceci de particulier, qu’il ne met pas son pratiquant à l’abris du besoin, du fait des salaires de catéchistes pour les plus chanceux et une subvention de l’Etat en deçà des attentes.