Cameroun : le ciel tombe sur la tête de plusieurs journalistes, les nouvelles sont mauvaises

La quête de la carte de presse au Cameroun se poursuit pour de nombreux professionnels de l'information. Cependant, lors de la première session ordinaire 2023 de la commission de délivrance de la carte de presse, présidée par Séverin Tchounkeu, qui s'est tenue le 26 septembre à Yaoundé, 26 demandes ont été rejetées.

La carte de presse est un document essentiel pour tout journaliste, lui conférant un statut officiel et reconnaissant son rôle crucial dans la société en tant que médiateur d'informations, de nouvelles et d'analyses. Au Cameroun, les professionnels de la presse doivent passer par un processus de demande pour obtenir cette carte, délivrée par une commission dédiée.

Lors de la récente session de cette commission, 69 nouvelles demandes ont été examinées. Parmi celles-ci, 26 ont été rejetées pour diverses raisons. Les motifs de rejet n'ont pas été spécifiquement détaillés, mais il est courant que les demandes soient rejetées en raison de documents incomplets, de critères de qualification non respectés ou d'autres raisons administratives.

Pour les journalistes et les médias, l'obtention de la carte de presse est un processus essentiel pour exercer leur métier en toute légalité et accéder à certaines facilités professionnelles. Cependant, ce processus peut parfois être rigoureux, nécessitant une documentation approfondie et une preuve de compétence journalistique.

Malgré les rejets, de nombreux professionnels de la presse au Cameroun continuent de persévérer dans leur quête de la carte de presse, cherchant à remplir les critères requis pour obtenir ce précieux sésame. La prochaine session de la commission de délivrance de la carte de presse suscite déjà l'intérêt et l'attention de nombreux journalistes, qui espèrent que leurs demandes seront acceptées et qu'ils pourront ainsi continuer à exercer leur métier avec légitimité et professionnalisme.