Cameroun: le collectif des victimes des hommes sanglants est né

• Le Dr Fridolin Nke et 6 autres victimes de la SEMIL ont mis en place un collectif

• Il s'agit du collectif des victimes des hommes sanglants

• Un appel a été lancé pour que d'autres personnes victimes de tortures rejoignent le collectif

Dans une vidéo publiée ce jeudi 28 octobre, le Dr Fridolin Nke a demandé à toutes les victimes de la Sécurité militaire (SEMIL) et des hommes en tenue en général au Cameroun, de se joindre au Collectif des Victimes des Hommes Sanglants (COVIHOSA) afin de rassembler le maximum de cas de tortures, d'y mettre fin et de punir les coupables.

Pour le Dr Nke, il n'est pas question de se contenter juste d'une enquête lancée après sa séquestration dans les bureaux de la SEMIL il y a quelques semaines. Cela, soutient-il, contribue un frein à la capacité de réflexion des Camerounais.

Dans une précédente sortie en direct sur sa page Facebook le dimanche 24 octobre dans la soirée, le Dr Fridolin Nke a annoncé que des autorités judiciaires sont à l'origine d'une enquête ouverte contre le patron de la Sécurité militaire (SEMIL) et quelques uns de ses hommes qui l'on infligé plusieurs gifles dans les locaux de la SEMIL.

"Nous avons engager des actions que nous pouvons pas dévoiler...Je peux vous annoncer qu'il a une enquête qui a été ouverte contre les responsables de la SEMIL", a déclaré Fridolin Nke.

"Mais nous n'allons pas nous contenter de cela. Cette affaire est une affaire ira loin. Très loin. Je suis en train de m'organiser avec des gens compétents et des gens déterminés pour que la vérité soit sue et que le monstre soit paralysé. Nous avons rassemblé des balle, des munitions, des mortiers. Nous avons rassemblé des bombes à fragmentation et des ogives nucléaires. Nous allons faire ce qu'il y a à faire", ajoute le philosophe qui a, à l'entame de son direct, affirmé qu'il va bien et que son œil droit guérit peu à peu.