Magouilles politiques
Grosse bombe de la journée. Encore une nouvelle affaire hallucinante révélée par le lanceur d’alerte Boris Bertolt. Calistus Gentry Fuh devrait se soucier, si les informations divulguées par la source sont exactes.
Boris Bertolt dévoile que l’un des enfants du ministre des Mines, Calistus Gentry Fuh est impliqué dans une affaire de corruption de 250 millions dans l’octroi d’un contrat minier.
Au Cameroun, « la mangeoire est d’abord une affaire de famille. Depuis que Calistus Gentry Fuh, plusieurs années au secrétariat d’État auprès du ministre de l'Industrie, des Mines et du Développement technologique avant que le destin ne le propulse à l’intérim de ce ministère après la mort du titulaire du poste Gabriel Dodo Ndoke, est aux affaires, c’est le grand bonheur chez lui ».
Pourquoi peut-on le penser ? Le journaliste Boris Bertolt répond que « chacun possède son petit permis minier d’exploitation artisanale qu’il place aux étrangers. Son épouse, sa belle-famille et ses enfants sont devenus des intermédiaires prisés pour l’obtention de ces documents indispensables pour piller le sous-sol dans la région de l’Est. Depuis février 2023, de nombreux contrats miniers ont été concédés à des investisseurs chinois à la suite des interventions familiales ».
Le ministre Calistus Gentry Fuh, prudent, continue Boris Bertolt, « a néanmoins pris le soin d’impliquer la famille présidentielle en octroyant des contrats à Brenda Biya, Junior Biya et même à Emmanuel Franck Biya. Le champion tout terrain ici se nommant "Bonivan". L’intérimaire Calistus Gentry Fuh espère ainsi par ces avantages à la famille présidentielle, conserver son maroquin ».
Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu. « Un opérateur économique chinois chez qui un des fils de Calistus Gentry Fuh a porté la rondelette somme de 250 millions en mars 2023 contre l’octroi d’un contrat minier dans le département de la Kadei dans la région de l’Est, piaffe d’impatience ».
C’est alors qu’après plusieurs mises en garde, « il menace désormais de traîner l’affaire au Secrétariat d’État à la défense (SED) pour escroquerie et abus de confiance. Le fils du ministre propose pour sa part un remboursement en or pour l’équivalent de 250 millions, preuve que la cave est pleine de ce précieux minerai », apprend-on.
