Le journaliste en service au quotidien Le Jour a été inhumé samedi dernier, 02 décembre 2023 dans son village natal par Foumbot dans la région de l’Ouest.
« Un digne fils de Baigom s’en est allé. Nous perdons quelqu’un qui faisait la fierté de ce village », regrette le représentant du chef traditionnel de cette localité situé dans la région de l’Ouest lors des obsèques de Moïse Moundi, samedi dernier, 02 décembre 2023. Décédé le 14 novembre 2023 des suites d’une courte maladie, la dépouille du journaliste en service au quotidien Le Jour a été inhumée à Baigom, par Foumbot dans le département du Nous, région du Centre. Tristesse, consternation, émoi étaient perceptibles sur les visages de tous ceux qui l’ont connu. La concession familiale noire de monde témoignait à suffisance l’empreinte indélébile laissée par le disparu aussi bien au sein de sa famille, sa belle-famille, son quartier, son lieu de service et tous les lieux qu’il a fréquentés. Une séparation difficile.
« Quelle ironie du sort. Moi, son papa, je suis en train d’enterrer mon fils. Dieu en a décidé autrement, nous ne pouvons pas aller contre sa volonté », s’est résigné son géniteur. A jamais dans les cœurs ! « Mbom », « Tara », « Moses », « le Marseillais », la phase des témoignages a été émouvante. Les différents intervenants ont chacun peint un homme qui restera à jamais dans les cœurs de ceux qui l’ont connu. « Aujourd’hui, nous sommes venus dire aurevoir à un homme exceptionnel.
Il est parti si vite, emporté par une maladie cruelle qui lui a fait perdre sa force et sa vivacité. Notre père était un homme distrait, toujours souriant malgré les épreuves de cette vie ; un travailleur acharné ; un homme si simple, si humble, il relativisait tout. Merci d’avoir été un père si aimant, un modèle de force et de courage », a déclaré son fils. Pour ses collègues du quotidien Le Jour, c’est une branche importante du journal qui s’est éteinte. « Moise Moundi n’est pas seulement un collègue mais un frère, un ami. Il a été là depuis la création du journal. C’est une grande perte pour la rédaction.
Il laisse un grand vide. Vas en paix ! Tu as su jouer parfaitement ton rôle. Moïse a cassé sa plume », a formulé Achille Chountsa s’exprimant au nom de toute la rédaction. Amis, connaissances, certains, la voix sanglotante ont tenu à rendre un dernier hommage à cet homme qui aura marqué leur existence de différentes manières. Dans son message de circonstance, le pasteur a mis en exergue la vanité de l’existence humaine. S’inspirant des saintes écritures dans le chapitre 4 de l’épitre de Jacques, a exhorté l’assistance à « se préparer, car nul ne connait ni le jour, ni l’heure et surtout à ne formuler aucun projet sans rechercher la volonté de Dieu. » Moise Moundi s’est éteint à l’âge de 51 ans laissant une veuve et des enfants, une famille, des collègues et amis éplorés. Adieu Moïse !