Cameroun : les enseignants fouettards sont châtiés par le gouvernement

Pauline Nalova Lyonga, la ministre des enseignements secondaires s’oppose à l’utilisation du bâton comme outil de correction des élèves. Dans un communiqué en date du 16 janvier 2022, elle rappelle à l’ordre les enseignants qui continuent de soumettre les apprenants à des sévices corporels.

Le ministre des Enseignements Secondaires tient à rappeler que ce mode de punition est interdit en milieu scolaire conformément à l'article 5 de la loi n°98/004 du 14 avril 1998 d'orientation de l'éducation au Cameroun. Des modes de punition des élèves acceptables et appropriés sont inclus dans les règlements intérieurs des établissements scolaires. Par conséquent, des sanctions seront prises à l'encontre des établissements scolaires/enseignants qui auront recours à un tel mode de punition

La décision de la ministre choque certains enseignants et parents d’élèves. Il se disent désarmés face aux élèves qui se montrent de plus en plus indisciplinés dans les écoles du Cameroun. « Les enseignants viennent d'être une fois de plus jetés à la merci des élèves récalcitrants, délinquants et insolents. Si je comprends bien, lorsqu'un élève va troubler un cours, ce sera à l'enseignant de sortir de la classe au lieu de l'élève ? C'est quand vous aurez le cadavre d'un autre enseignants devant vous que vous saurez alors que Le_fouet_a_sa_place dans nos établissements scolaires », a déclaré un parent d’élèves.