Cameroun : les footballeurs vivent l'enfer

• Les conditions de vie des footballeurs camerounais font pitié

• Les joueurs ainsi que leurs encadreurs font face à de nombreuses difficultés qui les exposent à la précarité

• Les présidents des clubs pointés du doigt



La condition de vie dans laquelle le footballeur vit au Cameroun fait pitié. Ça fait mal ! Ça gens le cœur. C'est le constat qui est fait sur le terrain que ce soit en première, deuxième division ou en division inférieur.

Les présidents de clubs se réfugient derrière les mesures mélioratives prises par l'actuel comité exécutif de la Fecafoot pour mieux justifier leur filouterie. En effet la désormais prise en charge des frais d'hébergement et de nutrition des joueurs par l'instance faîtière locale et qui sera venue alléger les contraintes fonctionnelles des clubs d'Elite One notamment s'avère ne pas suffire ou mieux ne pas résoudre la problématique qui se pose en toile fond à savoir celle de la professionnalisation à laquelle les présidents de clubs font obstruction.

La lisibilité de la dotation de 12 millions est plus que floue ceci dû à l'absence de suivi quant à l'utilisation réelle de ces fonds qui doivent servir à payer les arriérés de rémunération des joueurs et des staffs techniques sauf et ce que l'on constate malheureusement aujourd'hui, cet argent sert plutôt à l'achat des terrains, coulage des dalles, achat de véhicules etc, par ces présidents de clubs et qui rentrent donc dans le registre des dépenses personnelles insusceptibles d'être justifiées.

La majeure partie des joueurs évolue hors contrat et sans protection sociale et l'appui médical minimum décidé par la Fecafoot se révèle dans cet océan désastreux assez dérisoire !

Les joueurs vivent dans l'indigence générale et sont incapables même de subvenir à leurs besoins quotidiens ainsi qu'à ceux de leurs familles, pas de transport, primes d'entraînement aléatoires et qui peuvent se compliquer pour des problèmes de monnaie. Pour 1000 francs CFA.