Cameroun: les mercenaires du Palais

Dans un long courriel un lecteur assidu de Le courrier du Cameroun apporte des clarifications sur le modus operandi de ces bandits à col blanc qui roulent généralement carrosse.

"Ils évoluent généralement sous la bannière des services spécialisés de la présidence de la république. Ces individus sans emplois n'occupent parfois aucune fonction, ni dans le public encore moins dans le privé. Pourtant, ils promettent promotions et nominations à certains hauts commis de l'État", écrit notre source.

"L'affaire du faux contre-amiral ne débouchera sur rien. En exfiltrant Jean Gakam et le colonel Gabriel Metogo et en libérant le principal accusé Mbapou Parfait, l'enquête s'en trouve plombée. Au finish, c'est le contre amiral Joseph Fouda qui risque de tout perdre" soutient-il.

Missions secrètes et Tutti quanti…

Parfait Hervé Mbapou ne raconte pas toujours pas des histoires. Il agit et a toujours agi sous la bannière des services dits spécialisés de la présidence de la république, qui est en réalité une espèce de cabinet noir destiné à faire ombrage aux services spéciaux classiques.

Tous ces individus, bien que souvent de très mauvaise moralité ont toujours pour dénominateur commun, le certificat de port d'armes. On ne les entend que lorsqu'un partage des dividendes s'est mal terminé. Souvenez-vous, il y a quelques années, un soi-disant colonel (Qui n'a jamais porté plainte) avait ouvertement divulgué l'information selon laquelle, il s'était fait escroquer par un proche collaborateur du Chef de l'État, qui lui avait miroité, le poste de Chef d'État major particulier du Président de la République.

Ces révélations coïncident justement avec la période (2019), au cours de laquelle Mbapou a reconnu, dans l'interview qu'il vous a accordée, que son patron l'avait envoyé en prison.