• La guerre entre le MRC et le RDPC continue
• Le parti de l’opposition et celui au pouvoir se lancent des piques
• Une nouvelle attaque verbale a été lancée
Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ne se font pas de cadeau. A chaque bonne occasion, les uns et les autres s’échangent quelques noms d’oiseaux, la bataille pour occuper le palais d’Etoudi est passée par là.
Il y a une publication du journal Œil du Sahel qui défraie la chronique. Le média a titré à sa Une : « Charles Gall, préfet du Mayo-Banyo : "Il y a des traîtres dans le RDPC" ».
Le porte-parole du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’en rigole : « Même les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ne sont pas épargnés par le régime policier de Yaoundé », exclame-t-il.
Pour reprendre ses propos extraits dans sa publication ci-dessous lisible, « vous pouvez donc comprendre pourquoi quelqu’un peut déclarer après 30 ans de pouvoir que ne reste pas au pouvoir qui veut mais qui peut ».
Quand les sous-préfet deviennent détecteurs de traitres dans le RDPC
Même les militants du RDPC ne sont pas épargnés par le régime policier de Yaoundé. Vous pouvez donc comprendre pourquoi quelqu’un peut déclarer après trente (30) ans de pouvoir que ne reste pas au pouvoir qui veut mais qui peut.
Oui, celui qui peut réussir à mettre toute une population sous surveillance pour détecter ceux qui ne sont pas d’accord avec lui pour les embastiller peut mettre aussi longtemps au pouvoir.
Comment un préfet qui est supposé être apolitique peut-il déclarer qu’il y a des traîtres dans le RDPC ? Son rôle est-il de surveiller les militants dans les partis ou d’assurer le service public et la sécurité du territoire ?
Comme l’a dit Samuel Eto'o Fils que personne n’avait sa place assurée au Qatar, les militants zélés du RDPC et les agents de répression doivent savoir que personne n’est à l’abri de la guillotine de Paul Biya.
Nous sommes tous sous surveillance, d’ailleurs lors de la dernière tentative de manifestation du MRC du 22 septembre, tout le monde a vu la note de Paul Atanga Nji demandant de mettre sous surveillance tous les militants et sympathisants du MRC.