Entre Médecins sans frontières et les autorités camerounaises, ce n’est pas le grand amour
• Entre Médecins sans frontières et les autorités camerounaises, ce n’est pas le grand amour
• Enième confrontation entre les deux parties
• Cette fois-ci, c’est près de Kumba
Médecins sans frontières (MSF) est une Organisation non gouvernementale (ONG) médicale humanitaire internationale. Fondée en 1971 à Paris, elle est d'origine française. Médecins sans frontières (MSF) porte assistance à des populations dont la vie et la santé sont menacées, en cas de conflits armés, d'épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou d'exclusion des soins. Au Cameroun, ce n’est pas la première fois que l’ONG fait face à l’intransigeance des autorités.
Le Bureau international de Médecins sans frontières (MSF) se trouve à Genève en Suisse. En 2019, l’ONG était active dans plus de soixante-dix (70) pays avec plus de soixante-cinq mille (65 000) personnes sur le terrain. Au Cameroun, tout semble indiquer que le gouvernement hésite toujours à lui laisser carte blanche pour ses activités.
Antérieurement, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a été accusée par le régime de Paul Biya de nuire à la lutte des forces armées camerounaises contre les groupes séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun.
Médecins sans frontières a fait une déclaration dans laquelle elle informe qu’une de ses équipes déployées sur le terrain a été bloquée par des autorités à Kumba (chef-lieu du département de la Meme dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, deuxième ville la plus peuplée du Cameroun anglophone).
L’équipe a été bloquée par des autorités à Mabanda près de Kumba. Elle était sur le point de faire des dons de matériels et de médicaments. Dans sa déclaration, comme le précise Actu Cameroun, Médecins sans frontières affirme avoir obtenu l’autorisation du gouverneur de la région du Sud-Ouest pour que son équipe aille sur le terrain pour l’opération de dons prévue.
Cependant, les personnes envoyées par l’organisation ont été interpellées et contraintes de retourner à Kumba où elles ont été interrogées à la gendarmerie puis autorisée ensuite à retourner à Buea.
