Selon les informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, les fidèles d'une église dite éveillée ont décidé de délivrer leur villagedu diable. Ils ont ainsi fait irruption dans la chefferie de Nka (Bafan) région de l'Ouest où ils auraient brûlé plusieurs crânes des ancêtres. Informés, les autorités traditionnelles ont organisé une séance de correction en mondovision.
Les fidèles essentiellement de sexe féminin sont attachées comme des moutons et bastonnées longuement. Leurs cris et pleurs ne changent rien à leur sort. Ces images choquantes divisent les internautes. Certains estiment que les fidèles de l'église ont fait preuve d’intolérance. Si les anciens du village ont permis qu’ils pratiquent leur culte (le christianisme), il est de bon ton qu'eux aussi en retour respectent les pratiques des anciens, commente un internaute.
« La façon dont ce riz est cuit est assez particulière. Ses ingrédients extraordinaires, n’ont rien à voir avec les condiments connus et communément admis pour la cuisson du riz. En effet, le “Mahlori” de la “secte Mahlori ” se prépare avec du miel et d’une espèce de solution recueillie à partir des versets (coraniques) rédigés en langue Arabe à l’aide de l’encre traditionnel de couleur noir, sur une tablette en bois poli. Ces versets lavés de la tablette à l’aide d’une petite quantité d’eau et recueillie dans un récipient sert d’ingrédient de base avec le miel pour la cuisson du « Mahlori » porte bonheur. Une fois le « Mahlori » du bonheur à point, il se mange séparément du poulet qui lui aussi est cuit suivant un art culinaire donc le maître de la « secte Mahlori » détient le secret », révèlent-il.
La recette semble marcher. Plusieurs jeunes qui ont consommé le « Mahlori » prospèrent dans leurs activités. « Maintenant tout ce que tu fais, tu trouves du succès. Tu gagnes de l’argent. Même si tu vends les arachides grillées, tu gagnes de l’argent. Si tu es cybercriminel, c’est de l’argent que tu vas gagner », révèle une source aux confrères précités. D’autres jeunes de la ville ; conducteurs de taxi-motos, cybercriminels, artisans se bousculent désormais aux portes de la secte “Malhori”. Que ce soit au marché, dans la rue ou dans des discussions entre amis, le sujet revient régulièrement. Certains fanatiques ont même composé des chants à la gloire de la secte qui se présente aujourd’hui comme leur seul espoir pour sortir de la pauvreté.
Foumbot n’est pas la seule localité secouée par le phénomène au Cameroun. A Kribi, des marabouts béninois invoqueraient des esprits inconnus pour enrichir des adolescents. Un scandale de porte-monnaie magique avait éclaté dans un établissement scolaire de la localité en début d’année.
Les enfants millionnaires de Kribi
Un fait divers fait paniquer parents et élèves. Conséquence : il n’existe plus de confiance entre camarades.
12 février 2021, lendemain de la Fête de la jeunesse. Au lycée bilingue de Kribi, élèves et enseignants ont repris le chemin de l’école. Les visages sont fermés. Personne ne veut parler à un inconnu. Plusieurs élèves se font accompagner par leurs parents ou encore par un membre proche de la famille. Au moment de se séparer, l’accompagnateur donne les dernières consignes. « Ne prends rien de tes camarades », murmure une maman à sa fille. La dame n’est pas la seule à faire ces recommandations à son enfant.
Depuis quelques jours, une affaire de « porte-monnaie magique » défraie la chronique dans la cité balnéaire. Un groupe d’élèves du lycée bilingue de Kribi a été interpellé par les éléments de la compagnie de gendarmerie de la ville. Ces enfants, dont le plus âgé aurait 17 ans, faisaient des dépenses faramineuses dans les boutiques et autres discothèques de la ville. D’après les récits, il fallait dépenser un million de francs en quelques heures. Pendant leur exploitation par les pandores, les élèves vont faire plusieurs révélations. Un des leurs est en contact avec un monsieur de nationalité béninoise. Cet homme invisible lui envoie de fortes sommes d’argent tous les jours.
Le garçon va se confier à deux compagnons. Le trio a donc une mission : recruter leurs camarades et bien d’autres personnes. « Le grand maître m’a dit que j’aurais un million de francs par élève si celui-ci accepte de s’inscrire dans notre association », déclare un élément du groupe. La machine va alors tourner. Des élèves, des belles de nuit et même des voisins du quartier sont inscrits d’une façon ou d’une autre. Aux dernières nouvelles, deux membres du groupe, selon nos sources, les cerveaux, ont été déférés pour pratique de sorcellerie. Les trois autres ont été conduits, chacun par sa famille, chez des exorcistes. « Mon fils a été envoûté par son camarade. Nous prions beaucoup pour qu’il retrouve la santé », fait savoir une mère dont l’enfant est impliqué.
Au lycée bilingue de Kribi et même dans tous les autres établissements secondaires de la ville, les responsables sont en train de prendre des mesures pour séparer le bon grain de l’ivraie. Quant aux parents, ils vivent avec la peur au ventre. « La société est pleine de saints et de démons. A chaque parent de donner des conseils à son enfant. L’éducation commence à la maison », souligne un pasteur. Cette affaire de porte monnaie magique est venue mettre les élèves mal à l’aise. Ils ne se font plus confiance. « J’ai coupé tous les liens avec mes camarades », assure une élève.