Cameroun: s’outiller pour décrocher un emploi

Daniel Awoue, est un ingénieur en génie civil. Il n’a pu pas s’insérer dans le milieu professionnel, depuis la fin de sa formation en 2021 au sein d’une grande Ecole de la place. Le trentenaire est parti de son domicile sis à Dragage, à la recherche des rudiments professionnels pouvant lui permettre de « mieux se vendre dans le marché de l’emploi ». Sa destination ?

L’agence centrale du Fond national de l’emploi (Fne) à la Rue Fouda, où il prend part depuis hier à un séminaire de renforcement des capacités en techniques de recherche d’un emploi avec beaucoup d’attentes : « Avoir plus d’aptitudes professionnelles et être semi-autonome. Il nous permet de savoir mettre en pratique nos qualités professionnelles. On prend conscience de nos atouts afin de mieux les exploiter », relève Daniel Awoue, après la présentation du module sur l’étude du marché de l’emploi. Précisons, ce séminaire est une volonté de la Fondation Denis et Lenore Foretia en partenariat avec le Fne.

Cette première séance de travail fruit cette collaboration qui a vu le jour l’année dernière, a réuni de nombreux jeunes demandeurs d’emploi dans les salles de documentation et du conseil d’administration du Fne. Elle vise à offrir plus d’opportunités à ces jeunes dans l’insertion professionnelle : « Il est question pour la fondation de promouvoir et fortifier la recherche de l’emploi pour les jeunes et les femmes. C’est une convention tripartite : les jeunes, le Fne et la fondation tirera des bénéfices ; pour autonomiser les approches afin de transformer l’économie africaine », indique Benjamin Tanyi Oben, le directeur exécutif de la fondation Denis et Lenora Foretia. Ces travaux qui s’achèveront vendredi prochain par la remise des attestions aux différents participants, nourrissent de grands d’espoirs : armer les jeunes demandeurs d’emploi dans leurs démarches et organisations de recherche d’emplois.

Parce que : « Le chômage prends de nos jours prend des proportions dramatiques avec des conséquences socioéconomiques multiples. Face à cette situation, il était urgent de réagir chacun à son niveau en proposant des solutions adaptées pour permettre aux jeunes de s’insérer dans le système de production et de devenir un atout pour la croissance économique et le développement social durable », note Chiffor Moma, le directeur de l’agence centrale du Fne. Et de préciser : « La signature de la convention avec la fondation Denis et Lenora Foretia est pour nous une étape importante pour les activités du Fne en faveur de la jeunesse camerounaise, et plus particulièrement les jeunes diplômés catégorie, chercheurs d’emploi qui éprouvent plus de difficultés à s’insérer dans le circuit de production ». Les participants seront enregistrés dans la base de données du Fne et pourraient être proposés en cas d’offres d’emploi. Jean Ateba Onguene