• Les agents de l’Etat ont boycotté la campagne de vaccination
• Sur 600 mille agents publics, à peine 300 se sont fait vacciner
• : L’Etat exprime sa désolation face à ce sentiment anti-vaccin
Depuis le 10 novembre dernier, une campagne nationale de vaccination des personnels de l’Etat contre le Covid-19, initiée conjointement par le ministre de la Fonction publique (Minfopra), Joseph LE et de son homologue de la Santé publique, Manaouda Malachie a débuté. A Yaoundé, 11 sites ou pools de vaccination fixes ont été aménagés dans certains départements ministériels (Mincom, Minsanté, Minfopra, Consupe, Minfi, Minepat, ect.), pour les personnels des services centraux. Ainsi que dans les hôpitaux de police et militaire de Yaoundé. Seulement, à l’heure du bilan, peu d’agents de l’Etat ont répondu à l’appel. Selon un reportage de la Voix d’Amérique, sur 300 000 agents de l'État, moins de 300 ont accepté de se faire vacciner contre le coronavirus en deux semaines de campagne d'immunisation. Plusieurs raisons sont avancées.
C’est un fiasco total cette campagne de vaccination. Sur plus de 600 000 fonctionnaires, actifs ou retraités, à peine 300 ont accepté se faire vacciner contre le Coronavirus en 10 jours de campagne. Cette situation qui désole l’Etat. Les agents de l’Etat sont aussi réticents. « Les gens ne sont pas bien informés sur les avantages que le vaccin contre le coronavirus apporte. Ils ont peur des effets secondaires du vaccin. Je pense que c’est le principal problème », confie un agent de vaccination à la VOA qui souligne que sur 400 employés du ministère de la fonction publique, seul 11 se sont portés volontaires pour la vaccination.
« Cette campagne vise à garantir que l’environnement professionnel ne soit pas un lieu de propagation du virus mais propice au développement pour nous tous. Nous continuerons de souligner que la vaccination est le seul moyen de nous protéger des effets dévastateurs de cette terrible pandémie », regrette le ministre de la Fonction publique (Minfopra), Joseph LE.