Cameroun: tous les hauts gradés du BIR parlent hébreux, les vraies raisons dévoilées

Tous les officiers influents du BIR parlent hébreux

Tue, 31 May 2022 Source: www.camerounweb.com

Beaucoup ne le savent pas, mais tous les officiers influents du BIR, unité d'émite de l'armée camerounaise parlent couramment hébreux et ont fait une grande partie de leur formation en Israël. Il faut dire qu'entre Paul Biya et le Mossad (les renseignements israéliens), il y a une histoire d'amour vieille de plusieurs années). Voici les raisons.

D'après des révélations faites par dans le livre "Nos chers espions en Afrique" de Antoine Glaser et de Thomas Hofnung, l'Israël maintient le régime Biya grâce à ses anciens officiers et tous les cadres de l'Armée doivent obligatoirement parler Hébreux.

Le livre "Nos chers espions en Afrique" nous plonge en effet dans les arcanes du système de la conservation du pouvoir au Cameroun. L'on savait déjà que le chef de l'Etat Biya avait confié sa garde personnelle à l'Israël, à cause d'une méfiance vis-à-vis de l'Elysée. Mais ce qu'on ne savait pas, c'est que la langue officielle de communication entre les officiers du BIR était l'hébreux et tous avaient obligation de parler couramment la langue le l'Etat nation hébreux.

Voici quelques extraits du livre choisis pour vous

"Encadré par des officiers israéliens, le BIR (Bataillon d’intervention

rapide) camerounais a d’abord été dédié à la sécurité présidentielle avant

d’intervenir dans le Nord du pays contre le mouvement djihadiste nigérian.

Le patron du BIR est Maher Herez, un ex-général de Tsahal (l’armée

israélienne), après la disparition en 2010 de son prédécesseur, le colonel

Abraham Avi Sivan, dans le crash de son hélicoptère. Sivan était l’ancien

attaché de défense de l’ambassade d’Israël à Yaoundé. Auparavant, c’était un

autre colonel du Mossad officiellement à la retraite, Meir Meyouhas, dit

Meyer, qui supervisait l’encadrement de la garde présidentielle.

Jusqu’en 1988, ce dernier avait officié au Zaïre (aujourd’hui RDC), au sein

de la garde du maréchal Mobutu".

"Pour l’équipement militaire, tous ces officiers israéliens travaillent ou

travaillaient avec Sami Meyuhas, fournisseur agréé par le ministère israélien

de la Défense et qui opère depuis Genève. Pour la garde présidentielle et le

BIR, les crédits sont illimités pour l’achat des armements et équipements les

plus sophistiqués".

"Les 6 800 hommes de la garde présidentielle, véritables « rambos » suréquipés, pourraient sans problème résister aux 40 000 hommes de l’armée camerounaise. On reconnaît les commandos formés par le BIR à leurs Pataugas beiges et, surtout, à leurs conversations en hébreu, langue obligatoire si l’on veut grimper dans la hiérarchie de cette brigade d’élite. Les officiers camerounais doivent apprendre l’hébreu pendant un an et demi. Après tout, Yaoundé n’est qu’à quatre heures de vol de Tel-Aviv".

Source: www.camerounweb.com