Dans un courrier en date du 29 août 2022, le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh, autorise le ministre délégué à la présidence en charge de la défense Beti Assomo a déployer "un détachement des forces spéciales dans les théatres d'opérations des deuxièmes et cinquièmes régions militaires interarmées (RMIA 2 et RMIA 5). Le journaliste et lanceur d’alertes Boris Bertolt s’interroge car le Cameroun a déjà déployé toute ses unités d’élite dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Le journaliste estime qu’il y a une confusion au sommet de l’Etat.
« Au Cameroun, l’on a tendance à confondre forces d’élites et forces spéciales. Des unités de reserve générale telles que la GP, le BQG, le BTAP, le BASS, le BBR et le REGEN sont parfois présentées comme des forces spéciales. On leur ajoute souvent les Fusiliers Marins Commandos (FMC) et les Fusiliers de l'Armée de l'Air (FAA).
Cependant, la taille, la configuration et le profil des membres de ces unités permettent d’en douter. Le BIR est une force d’élite dotée d’une unité spéciale, le CAT ( Contre Anti-Terrorisme). », a-t-il déclaré.
« Ce type d’unité mène des opérations discrètes, rapides, audacieuses, basées sur le leurre et l’effet de surprise. Elles ont la capacité de mener des opérations occultes pour lesquelles elles ont été formées, instruites et entraînées. On a également, pour la police le GSO et pour la gendarmerie le GPIGN. Or, le BIR, le GSO, le GPIGN sont déployés en zone anglophones. Dès lors de quelles forces spéciales Ngoh Ngoh Ferdinand fait - il allusion. ? », conclut-t-il