Les féminicides se multiplient au Cameroun
Un témoignage a été fait suite au féminicide de la défunte Frida. Jacques Jorel l’a publié sur sa page Facebook pour montrer à tout le monde comment il faut être prudent.
Je suis sa voisine ici à Sodikombo, elle s'appelait Frida. Tout ce qui est mentionné dans votre texte est vrai et ce qui choque est que son mari est carrément assis ici à la maison et on se demande s'il sera inquiété.
Au contraire, il dit qu'il lui faut une perfusion, car il ne parvient pas à supporter la perte de sa femme. Pourtant ce soir, lorsqu'il l'a poignardée, il ne s'est pas inquiété. Si on pouvait parler jusqu'à les autorités entendent et le saisissent.
Le comble est que sa famille a lui était venue le menacer jusqu’à ce qu’on l'avait enfermé, mais c'est elle-même qui était encore allée pour supplier afin qu'on le libère, disant qu'elle aime son mari et qu’il est le père de ses 2 enfants. Voilà que le pire est arrivé.
Je souhaite attirer l'attention des femmes, je suis moi-même une femme divorcée avec des enfants, j'ai été battue par mon ex-mari avec une grossesse, je suis partie avec mes enfants. On a beaucoup galéré, j'ai hyper déprimé, j'ai même pensé au suicide et je me souviens vous avoir écrit en cette période sombre-là. Aujourd'hui par la grâce de Dieu, nous sommes debout.
Mesdames, n'ayons pas honte de recommencer et ne tenons plus compte du qu’en dira-t-on, car la vie n'a pas de duplicata. La mort de cette dame m'a franchement déchiré hier.