• Il s’agit du rapport d’ Amnesty International
• Le pouvoir de Paul Biya est encore épinglé
• La guerre dans le NOSO et bien d’autres scandales sont traités
L’actualité mondiale sur le plan des Droits de l’Homme est animée par le nouveau rapport du très sérieux Amnesty International. Il est le fruit d’un an de recherche et couvre 154 pays. Ce rapport présente les grandes tendances en matière de droits humains observées à travers le monde en 2021, mais aussi un bilan région par région, et pays par pays, avec notamment un focus sur la France. La Cameroun n’est pas du reste. L’organisation non gouvernementale de défense de droit humain. Le pouvoir de Paul Biya est épinglé notamment dans la gestion des libertés fondamentales en période de Covid-19
« Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’armée et des groupes séparatistes armés ont commis de graves atteintes aux droits humains. Dans la région de l’Extrême-Nord, des groupes armés ont continué de lancer des attaques meurtrières contre des villages. Des dizaines de sympathisant•e•s de l’opposition et de dirigeant•e•s anglophones étaient toujours détenus arbitrairement. Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire à la suite d’allégations de mauvaise gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de COVID-19 », a souligné Amnesty International dans son rapport.
Le rapport est également revenu sur le CovidGate. « Des fonctionnaires se sont plaints dans les médias que l’État n’aidait pas suffisamment leur administration, sur le plan financier, à lutter contre la pandémie de COVID-19. Le 19 mai, un rapport de la Chambre des comptes de la Cour suprême a fuité sur les réseaux sociaux. Il révélait des contrats potentiellement douteux, des falsifications de comptes et le détournement présumé, par des organes gouvernementaux, de milliards de francs CFA provenant du Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus, créé par le président Paul Biya en mars 2020. Le 28 mai, les autorités ont annoncé l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le COVID-19. Au 28 décembre, seulement 1 020 007 doses de vaccin antiCOVID-19 avaient été administrées », présente l’organisation.