Cameroun: une candidate au GCE O Level agressée par deux malfrats à Bamenda

Les individus lui auraient reproché de n’avoir pas respecté l’appel au boycott des cours, lancé dans cette région.

Décidément, la violence continue d’être au menu des habitudes des populations de la région du Nord-Ouest. La preuve, lundi dernier, une élève de Form 5, devant prendre par à l’examen GCE O Level (équivalent du BEPC), prévu pour le 12 juin prochain, a été agressée par deux individus armés de machettes. Selon Le Messager du mercredi 7 juin 2017 qui relaie cette nouvelle, la jeune fille était en route pour le lycée bilingue de Bamenda Ntamulung, lorsque ces deux gangsters ont surgi derrière elle.

Le quotidien rapporte que ses agresseurs, très remontés contre la jeune élève, lui auraient reprochés de « s’entêter à ne pas respecter l’appel au boycott des cours » lancé par les leaders de la crise anglophone. Conséquence, la victime a vu son dos et son bras tranché à coup de machette par les malfaiteurs, qui ont par la suite, vite fiat de fondre dans la nature.

Fort heureusement, la jeune fille sera conduite illico presto à l’hôpital régional de Bamenda, où elle est en soin intensifs en ce moment. Même si mes nerfs et les tendons de la patiente ont été atteints, une source à l’hôpital a rassuré sur la stabilité côté santé de la jeune fille.

« Je suis stupéfait et médusé qu’au moment où le monde en courage l’éducation de la jeune fille, les autres menacent celles qui vont à l’école. Cet incident de Bamenda relance le débat sur la sécurité de la jeune fille de la maison à l’école et vice-versa », fulmine Colbert Gwain Fulai, directeur exécutif d’une organisation de défense des droits de la jeune fille.

Toutefois, une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cet acte ignoble. Le proviseur du lycée, les forces de sécurité et l’administration se sont tous rendus au chevet de la petite et condamnent fermement cette barbarie.

Cet incident intervient un an environ après qu’une fillette fut kidnappée dans une école primaire à Ntamulung. Ses ravisseurs qui demandaient une rançon de 700 000 FCFA, lui avait administré de la drogue. Le jeune fille avait alors trouvé la mort suite à cela.