La zone est en train de frôler complètement la catastrophe. Au début de l'affaire, se trouve une chèvre. Une partie accuse l'autre de l'avoir voulu voler. Très rapidement, l'adrénaline est montée et le pire s'est produit.
Comme nous l'indique une source, dans la Sanaga Maritime, il y a des tensions entre des anglophones et des Bakoko après la mise à mort d'un anglophone accusé d'avoir voulu voler une chèvre.
En réalité, au lieu-dit Ferme suisse, « la colère ne s'estompe pas après le lynchage d'un anglophone par des jeunes Bakoko », apprend-on d'un témoin.
En effet, les jeunes accusent l'anglophone d'avoir volé une chèvre. Après le drame, nous informe-t-on, il s'est avéré que la victime était de passage devant une concession lorsque les aboiements du chien ont interpellé le propriétaire des lieux qui aussitôt a crié ô voleur !
L'homme a accusé le passant, qui est donc l'anglophone, d'être venu voler sa chèvre. Par conséquent, les jeunes du quartier l'ont battu à mort.
Non pas sans déclencher « l'indignation des ressortissants anglophones. Le propriétaire craignant à son tour de perdre sa vie a pris la fuite, trouvant refuge dans un poste de police. Le cadavre de la victime a été conduit à la morgue ».
Encore une mort pour rien du tout. Il est évident que la pratique du lynchage doit être abandonnée, car nul n'a le droit de se rendre justice et lui-même, encore faut-il que la personne lynchée soit vraiment coupable.