La découverte
L’abandon des bébés dans des décharges et autres endroit devient de plus en plus préoccupant au Cameroun. Ce phénomène prend de l’ampleur au point que presque chaque semaine, l’on découvre des bébés de tout âge, abandonnés par leur génitrice. Le confrère MMI vient de faire cas d’une nouvelle découverte à Limbe
Une mère abandonne un petit garçon d'un mois à l'extérieur d'une maison privée à Limbe
« Un petit garçon d'un mois a été retrouvé devant une maison privée à Newtown, Limbe, région du Sud-Ouest du Cameroun.Malika qui a trouvé le bébé avec sa voisine a dit à MMI au téléphone que le bébé non identifié a été déposé devant sa porte à 23 h ce mardi soir - alors qu'elle se préparait à aller se coucher.« J'ai été surpris quand j'ai entendu les cris du bébé de l'extérieur. Je suis sorti avec mon voisin, et voici, l'enfant était par terre en train de pleurer, tout seul,” a-t-elle dit à MMI », relate mimimefoinfos.com
« Il ne se passe plus un mois sans qu’on enregistre un cas de rejet de nouveau-né, soit dans un bac à ordures, en bordure de route ou dans une rigole. Et chose curieuse, les auteures de ces actes dont l’âge varie entre 16 et 20 ans, sont des jeunes élèves et étudiantes. Tenez-vous bien, certaines ne sont pas à leur première expérience. Lorsqu’elles sont dévoilées et mises aux arrêts, elles disent toujours que le garçon à l’origine de la grossesse a pris la poudre d’escampette. Voilà alors la jeune fille abandonnée à elle-même. Et si par malheur, ses parents ne sont pas nantis, alors le pire ne peut que se produire. Il arrive des moments où le bébé est retrouvé vivant, dans ce cas, il est remis au ministère des Affaires sociales qui se chargera de le confier à un orphelinat. Mais aussi, assez souvent, le nouveau-né est retrouvé sans vie.La question, aujourd’hui, est de savoir pourquoi porter le fœtus pendant neuf mois, supporter les douleurs lors de l’accouchement, puis au lieu de s’occuper du nouveau-né, même en l’absence du garçon à l’origine de la grossesse, on fait souffrir l’être innocent issu de ses entrailles ? Cela laisse croire que les progrès réalisés en matière de contraception, n’ont pas mis fin à tous les drames individuels ou les situations complexes qui poussent des mères à poser de tels actes », expliquait www.afrik.com
