Cameroun : voici l’indic le plus controversé qui sème le désordre partout

Un indic Le gendarme dénoncé, prénommé Boris, est en effet un indic. Il s’agit du monsieur qu’un compatriote accuse d’avoir commandé un téléphone portable et de s’être échappé avec le mobile sans avoir payé. N’zui Manto revient avec de nouveaux détails dans son texte ci-dessous.

De son vrai nom Guiffo Boris. II n’est pas gendarme mais indic aux services du SED et du groupement de gendarmerie de Yaoundé. L’individu accompagné de plusieurs gendarmes sont auteurs d’actes répréhensibles à travers la capitale camerounaises. Toutes les plaintes déposées contre ce dernier dans les brigades, le SED, la Semil (il s’est fait passer pour un militaire auprès de certaines de ses victimes) n’ont jamais abouti.

Témoignages : 1- Le monsieur que vous venez de publier est un indic du commandant Bassock. Quand j’étais encore au Cameroun, lui et le commandant Bassock m’ont kidnappé et ils ont pris 2 millions.

2- Il a été recruté pas un colonel au Sed pour être indic. C'est un monsieur qui est venu se loger dans notre hôtel ici à Yaoundé cité verte pendant un mois avec ses copines. Il était parti avec plus de 160 000 francs.

3- En avril 2020, il a organisé le détournement d’une semi-remorque de Guinness, on l’a arrêté avec ses complices gendarmes. Il a été déféré à Kondengui et est sorti quelques mois seulement.

4- Il roule avec une Avensis 99 verte, il a seulement arraché cette voiture dans une garderie avec les gars du Sed.

5- Juste vous signaler que ce monsieur n'est pas un gendarme. C'est un personnel civil à la gendarmerie, un indic. Il arnaque les vendeurs de médicaments chaque jour.

6- Ce monsieur me doit 28 000 francs depuis 7 mois. Il était venu consommer dans mon restaurant au niveau de Neptune Tam-tam et a pris la fuite.

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