Cameroun : voici la vidéo qui a scellé le sort d’Emile Parfait Mimb

Il fut arrêté alors qu’il se rendait au Maroc

Fri, 27 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Parfait Simb est en détention

• Il fut arrêté alors qu’il se rendait au Maroc

• Ses déclarations sur Canal 2 ont aggravé sa situation


Jusqu’au 22 février, les souscripteurs de Liyeplimal espéraient toujours pouvoir toucher leurs investissements. Ils classaient dans la catégorie des rumeurs, toutes informations qui dénonçaient les magouilles de Emile Parfait Mimb. Il a fallu le passage du patron de Liyeplimal sur Canal 2 International le 21 février 2022 pour que les Camerounais se rendent compte que rien ne plus comme avant.

La société, sans informer ses investisseurs, a procédé à une mise à jour majeure en créant désormais sa propre crypto monnaie appelée Limocoin. Cette nouvelle monnaie complètement autonome est cotée en bourse selon Émile Parfait Simb. Ce sont ces opérations qui ont en partie ralenti le paiement des investisseurs.

Concernant la date du début des paiements, Émile Parfait Simb a été très évasif. Il révèle cependant que les paiements ne pourront plus se faire chaque fin de mois avec les cartes bancaires comme cela se faisait par le passé. Sa nouvelle plateforme permet désormais aux investisseurs de retirer leurs gains à tout moment. Problème, Émile Parfait Simb n’est pas en mesure de donner la date de la reprise des paiements.

Il tient toutefois à rappeler aux Camerounais, qu’il n’a jamais quitté son pays de naissance contrairement aux rumeurs qui l’annoncent en fuite. « Je suis là. J'ai beaucoup d'investissements au Cameroun. Je suis ici, j'ai grandi ici. J'ai fréquenté ici », a-t-il déclaré.

Paul Biya

Le PDG de Liyeplimal renvoie les Camerounais au dernier discours de Paul Biya. L’homme d’affaires prend Paul Biya en modèle et demande aux internautes de ne pas se fier à tout ce qu’ils lisent sur les réseaux sociaux.

« Je ne sais pas si vous avez écouté le message du président où il invitait les jeunes à utiliser les réseaux sociaux avec beaucoup de prudence, à utiliser les réseaux sociaux pour ne pas salir l'image de leur pays. Dans les réseaux sociaux, on nomme même le président de la République », a-t-il déclaré.

Les souscripteurs plongés dans l’incertitude se sont réunis en collectif pour certains pour saisir la justice via un collectif d’avocats.



Source: www.camerounweb.com