Cameroun : voici les élèves qui ont incendié le lycée d'Ayos

Ils ne voulaient pas reprendre l'année

Tue, 6 Jun 2023 Source: www.camerounweb.com

On en sait davantage sur les auteurs de l'incendie criminel qui a ravagé le lycée bilingue d'Ayos dans le département du Nyong-et-Mfoumou (Région du Centre). Contrairement aux premières informations, il ne s’agit pas d’œuvres de candidats au baccalauréat mais des élèves en classe de seconde.

Leur objectif est d’échapper à la reprise de la classe de seconde l’année prochaine. Après une année académique infructueuse pour eux, ils ont décidé de brûler les bulletins de note afin de brouiller les pistes. L’incendie a également occasionné la destruction de plusieurs actes d’état civil des élèves.

Selon les informations les auteurs de cet acte criminel sont en classe de Seconde espagnol. Ils sont au nombre de classe.

« La semaine dernière, le lycée bilingue d'Ayos partait en feu, notamment le bureau du conseiller d'orientation avec les bulletins annuels des élèves et les actes de naissance

C'était l'œuvre de 04 élèves de la classe de 2nde Espagnol du même établissement, mécontent de devoir reprendre la classe l'année prochaine », rapporte la plateforme Leprof.

L’incendie n’a cependant pas touché les copies du baccalauréat logées dans une pièce contiguë à celle du conseiller d’orientation qui a été complètement consumée. A l’époque les premières sources soupçonnaient certains candidats au BAC de vouloir se soustraire au verdict du jury en mettant le feu à l’établissement scolaire.

Yaoundé

A Yaoundé, un autre incident a été signalé durant les épreuves du baccalauréat 2023. Selon les informations rapportées par le lanceur d’alerte N’zui Manto, un haut gradé de l’armée camerounaise aurait sollicité un étudiant pour composé à sa place au quartier Efoulan.

« Ici en image le lieutenant de l'armée camerounaise EKOUDECK EFFOUDOU GEORGES en poste au BQG a corrompu à hauteur de 300.000 fcfa un étudiant afin que ce dernier compose à sa place les examens de baccalauréat dans un lycée au quartier Effoulan à Yaoundé. La police ,l'armée, la gendarmerie, remplient de brigands recrutés sur la base de l'appartenance villageoise », a publié le lanceur d’alere.

Source: www.camerounweb.com