Jeune Afrique dresse un constat sans appel : lors de la 22e session du concours du Cames, les universités camerounaises ont essuyé un échec historique. Alors que des universités de Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Tchad ont frôlé un taux de réussite de 100 % dans les disciplines médicales, le Cameroun n'a réussi à qualifier que quatre candidats sur dix-huit.
Le journal détaille les raisons de cette contre-performance. Comme il l'explique, le Cames a disqualifié huit candidats pour non-respect des critères d'ancienneté. La règle est claire : cinq années d'expérience dans l'enseignement supérieur, dont au moins deux comme maître-assistant.
Jeune Afrique révèle le mécanisme de cette élimination : le Cames a comparé les dates de candidature actuelles avec les dossiers antérieurs des candidats, mettant au jour des incohérences flagrantes. Les sous-jurys de pédiatrie, chirurgie générale, gastro-entérologie, médecine légale et oncologie ont tour à tour publié des procès-verbaux de disqualification.
Un élément crucial souligné par le journal : certaines universités camerounaises ont choisi de ne pas suivre la directive ministérielle controversée, refusant d'envoyer des candidats ne répondant pas aux critères d'admissibilité.