Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o, était l'invité prestigieux de la 17ème Assemblée Générale Ordinaire de l'Union des Fédérations Ouest Africaines Zone B (UFOA-B), ce vendredi à Niamey, au Niger.
Au-delà de sa participation officielle, cette rencontre s'apparente clairement à une opportunité stratégique pour l'ancien international camerounais. Candidat à un poste au Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), Eto'o multiplie les contacts et les rencontres diplomatiques pour consolider ses ambitions continentales.
L'événement, qui réunit les grandes figures du football ouest-africain, offre à Eto'o une plateforme idéale pour étendre son réseau d'influence. Alors qu'il brigue un siège au sein de l'instance dirigeante du football africain, le quadruple Ballon d'Or africain mise sur son charisme et sa notoriété pour convaincre ses pairs.
Sa candidature n'est pas sans défis. Son prédécesseur à la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya, se profile comme son principal concurrent pour le siège au Comex. Les récentes controverses, notamment sa condamnation pour violation des principes d'éthique de la CAF et sa suspension de six mois par la FIFA, pourraient compromettre ses chances.
Néanmoins, Eto'o semble avoir développé une stratégie de lobbying minutieuse. L'assemblée de Niamey représente une étape cruciale dans sa campagne, lui permettant de tisser des alliances et de convaincre les dirigeants ouest-africains de soutenir sa candidature.
La présence de figures emblématiques comme Kossi Agassa, Moumouni Dagano, et d'autres légendes du football africain, offre à Eto'o une occasion unique de démontrer sa vision pour le football continental.
L'issue de cette campagne reste incertaine, mais une chose est claire : Samuel Eto'o entend bien peser de tout son poids dans l'avenir du football africain.